Suzuki Yukio
nom -- Suzuki - travailleur acharné, travail qui payait, travail qui blessait, travail qu'il adorait, travail qui le tuait
prénom -- Yukio - né un jour de neige, né sous la lune pleine, né sous le froid, il avait l'impression d'avoir le cœur glacé
âge -- 28 années d'existence trop longue, 28 années qu'il foulait le sol sans comprendre ce qu'il faisait là, enfant non désiré, enfant maltraité, adulte dépressif, adulte détruit
date et lieu de naissance -- 1989, un jour de décembre, à Hokkaido, ville de la neige en hiver, le 13 peut être ou bien le 14, il ne savait pas vraiment, il ne savait plus, ou bien il n'avait jamais su, il n'avait jamais vraiment fêté son anniversaire, et son père était bien le dernier à lui souhaiter. Alors il l'avait oublié. Il se contentait de se rajouter une année à chaque fin d'année.
origines -- Japonais, sur la peau, comme dans le cœur.
métier/études -- Il aimait la danse, c'était sa raison de vivre, la danse c'était ce qui le faisait respirer, c'était ce qui faisait battre son cœur, c'était ce qui lui faisait ressentir quelque chose dans ce corps trop froid. Il en avait fais sa vie. Il aurait pu aller loin. La danse de salon aurait pu le mener jusqu'à l'autre bout du monde, jusqu'au sommet et enfin il aurait pu se dire
ah c'est pour ça que je suis né mais on lui avait injustement arraché. Blessure irréversible, blessure qui n'aurait jamais du survenir, blessure qui avait changé sa vie, qui l'avait réduite de nouveau en morceau. Mais il n'avait pas abandonné, il n'avait pas voulu donner satisfaction à la blessure vicieuse qui était venue le poignarder par derrière. Il était devenu professeur de danse de salon.
statut civil -- Son lit était plus froid que jamais, aussi froid que lui, il ne faisait que rechercher un peu de chaleur dans le lit des autres, se perdant dans des embrassades brûlantes, s'abandonnant dans les étreintes réconfortantes d'inconnus sans nom. Pendant un instant, il n'avait plus froid, juste l'espace d'un instant.
orientation sexuelle -- Il préférait s'égarer dans les bras masculins, bras qui l'entouraient avec force, qu'ils soient empreint de violence ou de tendresse.
traits de caractère -- Gentil, il était doux, attentionné, il faisait attention aux autres, il donnait aux autres ce que lui n'avait jamais eu. Travailleur, il s'était épuisé à danser pour oublier, danser jusqu'à détruire son corps, jusqu'à ce que son père lui donne le coup de grâce, réduisant en miette tout ses efforts, toute sa volonté, tout ses rêves. Triste, malgré son sourire doux, on ne pouvait que remarquer sa touche de tristesse, on ne pouvait que voir la lueur de chagrin présente aux fonds de ses yeux, pourtant il ne se plaignait jamais, il ne faisait que retenir ses larmes en silence. Secret, mystérieux, il parlait peu de lui, il n'avait rien à cacher, juste rien à dire. Froid, il avait le cœur congelé, le sang gelé, le corps glacé, il avait froid, toujours froid. Yukio il ne vivait pas vraiment, il ne faisait que tenir bon, grâce à la danse qu'il ne pouvait plus pratiquer mais qu'il enseignait
groupe -- Mikasa Ackerman
maintheme -- Nothing more - I'll Be Ok Be like snow, beautiful but cold
さようなら
Il avait mal. Comme toujours. Il souffrait. Comme tout les jours. Et il pleurait, il criait. Comme à chaque fois. Il se faisait marquer, il se faisait rabaisser. Comme à son habitude.
Cruelle routine pour un enfant. Enfant qui ne voulait pas rentrer chez lui le soir, enfant qui était effrayé par son père, qui se faisait éviter sa mère, et qui déjà détestait la vie.
Cruelle routine pour un enfant.Enfant qui n'avait pas d'amis, qui était toujours seul au fond de la classe, le cou bandé cachant les traces de doigts de son père qui avait tenter de mettre fin à ses jours, les joues bleuies par les coups, les bras griffés, les côtes noircis par les coups de pieds, le dos, tableau zébré de cicatrices. Et dans le regard il n'avait plus rien d'un enfant.
Cruelle routine pour un enfant. Enfant qui ne ressentait plus rien qu'autre que la douleur, qui ne connaissait que la peur qu'il portait à son père. L'amour, la joie, le soulagement, l'étreinte chaleureuse d'une mère, les mots d'amour d'un parent, tout ça il ne connaissait pas.
Cruelle routine pour un enfant. Enfant qui manquait cruellement d'amour. Enfant qui avait affreusement froid.
Il avait froid. Comme toujours. Il était seul. Comme tout les jours. Il subissait. Comme à chaque fois. Il ne vit pas. Comme à son habitude.
Froid.Froid comme la pierre, froid comme la glace, son cœur se contentait de battre sans lui apporter la moindre chaleur, son sang circulait dans son corps sans pour autant lui brûler les veines.
Froid. Il ne connaissait que les coups secs de son père, les insultes tranchantes, les regards vides de tout amour. Il ne connaissait que les larmes de sa mère, les excuses qu'elle répétaient comme un mantra quand elle soignait ses blessures, et surtout ses mains froides qui le repoussaient quand il demandait un câlin, quand il voulait se faire réconforter, quand il demandait de l'amour.
Froid. Il avait fini par comprendre pourquoi son père l'avait en horreur. Il ne l'avait pas voulu. Sa mère non plus. Il n'était qu'un bâtard, né d'un autre homme, sa mère était allée voir ailleurs. Et au lieu de blâmer la femme qu'il aimait, il prenait son
fils comme responsable, il l'accusait de tout.
C'était de sa faute. Froid.
Il se contentait de survivre.
Et les coups n'en finissaient pas. Comme toujours. Il était sous sa coupe. Comme tout les jours. Il ne pensait pas pouvoir lui échapper. Comme à chaque fois. Il croyait être enfermé dans cette routine jusqu'à là fin de ses jours. Comme à son habitude.
Mais. Mais il avait grandis. Et il avait découvert une passion. La danse de salon. Il avait assistait par hasard à une compétition qui passait à la télévision alors qu'il était allongé sur le sol, incapable de bouger, de faire le moindre geste après les coups de son père. Et ses yeux avaient brillé. Son cœur s'était emballé.
Mais. Mais il ne pouvait pas demander à prendre des cours. Il ne pouvait pas demander de l'argent pour se payer des leçon. Il se ferait battre. Alors il avait commencé à apprendre tout seul. Il avait commencé des petits boulots pour pouvoir se payer lui même ses cours. Tout ça dans le dos de sa famille.
Mais.Mais c'était dur. Terriblement dur de tenir le rythme. Cours. Danse. Travail. Coups. Mais il tenait bon. Et il réussit à se payer ses cours. Pour la première fois dans sa vie, il avait senti son cœur se réchauffer. Son maître de danse qui avait fini par apprendre sa situation lui donnait des cours presque gratuit. Son professeur était devenu la personne la plus importante de sa vie. Lui donnant ce qu'il n'avait jamais. Un sourire paternel. Et il avait commencé à briller.
Mais. Mais tout ne pouvait être parfait n'est ce pas ? Yukio avait commencé à se faire un nom dans le milieu. Avec sa partenaire qu'il avait rencontré par hasard lors de cours commun, partenaire avec qui il avait de suite accroché, en symbiose avec ses pas. Gagnant compétition sur compétition. Il n'était plus inconnu. La danse avait changé sa vie en quelque chose de meilleure et il n'aurait jamais cru ça possible. Et son père avait fini par le découvrir.
Il continuait de vivre. Comme toujours. Il dansait. Comme tout les jours. Mais son père ne le laissait pas tranquille. Comme à chaque fois. Et il n'arrivait pas à se libérer de son influence. Comme à son habitude.
Fin. Son père ne l'avait pas empêché de danser. Il ne pouvait pas. Non il s'était contenté de frapper plus fort. Trop fort.
Fin.Et son père avait fini par obtenir ce qu'il voulait. Il pouvait sentir les coups qui pleuvaient, il pouvait sentir les os se briser, il pouvait sentir le sang couler, et sa vie s'envoler.
Fin.Gravement blessé, gravement atteint. Il avait été conduit à l’hôpital. Il aurait pu mourir. Il aurait du mourir. Mais il avait survécu. Pour quoi faire au juste ?
Fin. Il avait perdu. Il avait tout perdu. Il ne pouvait plus danser. Ses blessures étaient trop importantes, il garderait des séquelles à vie, il n'avait plus le droit de forcer, il n'avait plus droit au mouvement intensif. Et il avait cru que c'était la fin. Sa fin. Il n'avait plus aucune raison de rester dans ce monde.
Fin. Mais nouveau départ. Son professeur et sa partenaire avait fini par le tirer de là. Ils l'avaient fais quitter cette maison, cet enfer. Ils lui avaient fais comprendre que tout n'était pas perdu et qu'il n'avait pas le droit d'abandonner. Ils l'avaient aidé à trouver une nouvelle voie. Ils lui avaient donné un nouveau rêve, un but à atteindre, une raison de vivre, de survivre.
Il ne pouvait pas oublier. Comme toujours. Les marques resteront à toujours gravés sur son corps et dans son esprit. Comme tout les jours. Mais il continuait de se relever. Comme à chaque fois. Il continuait de survire. Comme à chaque fois.
Vivre. Il avait commencé une nouvelle vie. Il avait vieilli. Fini ses études. Échapper au joug de sa famille. Il était devenu professeur de danse de salon.
Vivre.Mais à son passé il ne pouvait pas y échapper. Et son cœur froid ne voulait pas se dégeler.
deuxième visage
t'aimes quoi dans la vie sinon ? -- Euh écrire, la bouffe, la culture asiatique, la musique et les mangas/animés
plutôt sushis ou ramens ? -- Ramens :/
et le forum, tu trouves qu'il est beau comment ? -- Aussi beau que Takeru, c'est à dire magnifique
crédits -- Tumblr - Suture
- Code:
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<buzy>Miyamoto Takeru -- Takeru + SuG --</buzy> Suzuki Yukio