((cherry blow s o m e))

itô natasja (伊藤ナターシャ)

nom -- itô, nom de famille si commun dans cette patrie et pourtant si unique à tes yeux. prénom -- natasja, souvent impossible, ou presque, à prononcer pour tes homologues. tu revêts souvent ton deuxième prénom, sanae, pour faciliter les échanges. âge -- 20 lucioles illuminent ta sombre existence. date et lieu de naissance -- 13 avril 1997, un soir de pluie, à beppu. origines -- du sang ukrainien se mêle à ton sang nippon, métissage unique, beauté exotique, mariage foireux. métier/études -- en plein jour, la jolie caissière au 7/11, qui envoie de doux sourires aux clients, c'est toi. mais une fois la nuit tombée, entièrement vêtue de noir, dieu sait ce que tu peux faire pour le compte de ton père. statut civil -- célibataire, fleur au vent, pétales en effervescence sous chaque divine caresse. orientation sexuelle -- tu as longtemps cru n'aimer que les femmes, tes histoires avec les hommes se soldant toujours par des échecs. tu n'as tout simplement pas trouvé la bonne personne pour toi. traits de caractère -- douce d'apparence - souriante - délicate - timide - bien élevée - cultivée - blagueuse - tactile - sensuelle - manipulatrice - sadique - masochiste. groupe -- je vais vous laisser décider, j'y arrive pas sjdkzs. maintheme -- .

amourette de printemps qui ne dure qu’un temps. un amour voué à l’échec, une relation qui n’aurait pu se terminer de façon plus sèche. ta mère est morte de la main de ton père lorsque tu avais deux ans. tu n’en as bien entendu aucun souvenir, mais la fissure est tout de même présente. et elle se frag me n t e un peu plus chaque jour.

sombre vérité, sombre existence. fille à papa qui n’a jamais été désirée, il te trimballe partout où il va, parce qu’il n’a pas d’autres choix. ton univers aurait pu être coloré, clairsemé de paillettes et de peluches de toutes sortes. le tien était plutôt terne, monde du crime organisé dans lequel une fillette n’aurait jamais dû se retrouver. tu grandis parmi l’argent blanchis, les armes volées, des hommes à la réputation bien trop mauvaise que tu n’aurais jamais dû rencontrer. mais c’est eux, ta famille. c’est tout ce que tu as connu. c'est tout ce que tu connais.

du sang plein les mains. le liquide carmin macule ton faciès délicat, traits tirés par la peur, l’incompréhension. tes oreilles bourdonnent sans cesse, ton esprit se remémore la stridence du coup de feu. c’est pour ton bien que je l’ai fait. il aurait pu te violer, nat. écarter une menace pour en devenir une à son tour. tu as quatorze ans lorsqu’on t’arrache ton innocence. un des hommes de main de ton père profite de l’instant de faiblesse et de vulnérabilité pour abuser d’une gamine en état de choc entre deux containers dans une ruelle de tokyo. toi qui croyais être en sécurité, plus jamais tu ne le serais.

du sang plein les mains. le liquide carmin macule ton faciès délicat, traits tirés en un sourire sadique, presque satisfait. c’est pour ton bien que je l’ai fait. tu aurais pu la violer, kizuki. œil pour œil, dent pour dent. tu te venges après plusieurs années, après avoir muri. tu suis les traces de ton père sans même qu’il te l’ait demandé. tu arbores un masque, celui de la jeune femme délicate et timide. poupée de porcelaine, perfection mensongère, violence meurtrière.