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 les paradis artificiels -- juno

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Yoshida Kohaku
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MessageSujet: les paradis artificiels -- juno   les paradis artificiels -- juno EmptyLun 11 Déc - 12:22


les paradis artificiels -- appréhension palpable dans le bout de ses doigts - sortes de papillons qui viennent troubler l'ordre établi. l'angoisse qui, doucereuse, vient enlacer son coeur d'un rythme presque effréné - et cette joie enfantine qui dessine sur son visage, un sourire de petit prince enclin à des désirs simples. inspiration profonde, mains qui se joignent pour se réchauffer - l'hiver rude qui vient taper. kohaku qui à la sortie du métro, se met à tapoter du pied, se disant que peut-être, ne viendra-t-il pas. mais juno, juno l'a dit. juno dans son plus grand doute, s'est donné le bénéfice du doute - de poser pour lui, d'offrir autre chose qu'une simple performance digne de films pour adultes. la lèvre inférieure pincée, l'attention portée sur une bête fissure au sol - lui qui va se demander jusqu'à ses origines pour faire passer les secondes plus rapidement, elles qui semblent interminables. jusqu'à l'arrivée de l'apollon au sourire de coton - qui le rend contagieux en quelques secondes. petite courbette pas vraiment basse pour appuyer ses salutations - et kohaku qui se redresse dans la finalité, pour rire un peu.

- content d'voir que tu n'as pas pris peur à la dernière minute. cils qui papillonnent et s'arrêtent - petite admiration rapide pour son vis-à-vis qui accompagné d'une gueule d'ange, saurait rendre vert le moindre chérubin d'un musée. viens ! kohaku qui entame la marche, hâtif de l'avoir sous son appareil digne des plus étranges sorcelleries - celles de changer un espace, de l'arrêter à jamais, d'en garder une infime trace. et lui, lui qui cherche son regard, la tête un peu tourner, le chemin de toute manière bien imprimé dans son esprit - qui pourrait le refaire les iris dans le noir.
- comment tu vas ? tu t'sens pas trop fatigué j'espère ? je n'voudrais pas en rajouter une couche avec la séance. dents qui grincent, petite grimace qui sévit sur ses traits - effroi d'être de trop dans l'équation, et de mettre à bout cet être si demandé. né pour être capturé - d'une manière ou d'une autre.
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Ishiwara Juno
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MessageSujet: Re: les paradis artificiels -- juno   les paradis artificiels -- juno EmptyMar 12 Déc - 0:30


les paradis artificiels -- Les douches si familières de l’agence sont son refuge dès que les derniers détails du tournage se terminent, il espère ne plus avoir à retourner de scènes pour ce film. Juno s’ennuie souvent, rapidement, il a besoin de renouvellement, de nouveaux scripts, de nouveaux visage, un corps différent à caresser ou du moins dans un contexte qui change. Une erreur de cadrage leur avait fallu de reprendre plusieurs scènes, il fallait faire attention à leurs apparences, un soin minutieux donné à leur gestes et positions pour éviter tout faux-raccord. Juno soupire quand il peut enfin reposer son front contre le mur de la cabine de douche et laisse le jet d’eau brûlante délier ses muscles, c’est presque assez pour pallier à la fatigue.

Ou était-ce simplement l’idée de retrouver Kohaku qui lui faisait oublier tout sentiment d’engourdissement, il n’écoute pas son corps qui quémande quelques instants de repos. Loin de là. Son sourire n’arrive pas à quitter ses lippes, il est enthousiaste, beaucoup trop, malgré l’appréhension, de mal fait, de ne pas être assez bien. Surement ne l’est-il pas, mais il se berce d’espoirs. Il enfila un simple jeans et un gros pull, met de l’ordre dans ses cheveux blonds avant de prendre le métro. La station n’est pas bien loin, et il pense tant à cette soirée qu’il ne voit pas passer le temps. « J’ai plus l’habitude qu’on me regarde, moi, que les fissures au sol. » sont ses premiers mots en captant la tête tout aussi blonde que la sienne. Ses croissants de chair s’étendent, esquisse douce et enfantine. « Je tiens mes promesses. » Il le suit rapidement, rend captif le bras du plus vieux, comme souvent à la recherche du moindre contact, comme un repère dans cette vie.

« T’en fais pas, je suis content si mon corps peut servir à autre chose, et ça me permettra d’essayer autre chose. J’ai hâte, autant que j’ai peur de ne pas être assez bien. » Il baisse les yeux, sourire timide et les joues teintées. Il le suit entre les ruelles, confiance aveugle guidant ses pieds, un pas après l’autre. « Et toi ? » pas seulement pour faire poli, son regard révèle une curiosité innocente. Ils avancent, encore quelques minutes, avant de se retrouver devant la porte, l’antre où il aimerait laisser son regard se perdre. « Alors, c’est ici que tu ramènes tes victimes ? » Taquinerie, le bout du coude qui trouve une côte à pousser sous un rire.
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Yoshida Kohaku
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MessageSujet: Re: les paradis artificiels -- juno   les paradis artificiels -- juno EmptyMar 12 Déc - 14:43


les paradis artificiels -- promesse mise en action - promesse mise dans l'espace. tel un enfant qui aurait croisé les doigts sous un arbre centenaire, semblable à une vieille rengaine, à un juré craché. capable de tenir ses engagements - juno dont le sourire s'étend à des kilomètres, capable d'apaiser le moindre mal provoqué par la haine au monde. juno qui dans sa prestance rappelle ces figures anciennes aux visages peaufinés, si bien travaillés qu'ils auraient tout de vrai, ces figures anciennes aux corps perfectionnés, si bien travaillés qu'il serait possible d'entendre le sang passer entre leurs muscles. prendre racine, prendre vie sur le socle et en sortir une bonne fois pour toute - le rendre immortel autrement. et les épaules se mettent à bouger un peu, faire disparaître le froid de cette manière - tout en écoutant ses mots qui se répercutent en écho dans son esprit. la lèvre inférieure qui se pince légèrement, puis se relâche pour éviter de la faire saigner, la tête se hoche en atteignant l'immense immeuble - qui pourtant n'a rien à envier aux autres.

- oui. oui tout va bien. mieux sans doute - s'il est possible de quantifier une émotion selon la journée. et les godasses se mettent à grimper, supporter les escaliers anciens pour mieux arriver à l'intérieur de l'appartement - coquet, respectable, loin d'être gigantesque pourtant, suffisant pour une âme vagabonde. la porte se referme, les joues se mettent à rougir sans qu'il ait pu préméditer l'acte - la gorge se noue légèrement - de sa bêtise il aura sûrement des coups.
- n-n-non p-pas du tout. reviennent les vieux démons lorsque les entrailles mettent à se serrer, les yeux se baissent, la langue se fait mordre par les dents acérées. l'inspiration profonde pour reprendre les mots, les gérer comme il sait si bien le faire - prendre lettre par lettre, la dessiner du bout de la langue, enfin la prononcer. b-b-bon sang tu m'fais perdre mes - mes moyens. murmure, coup de coude rendu dans la côte, le manteau qu'il enlève pour le poser ainsi que les chaussures à l'entrée, le rire qui peut malgré tout se glisser - kohaku toujours effrayé de l'image qu'il peut renvoyer, comme existant à travers les autres, comme vivant exclusivement à travers des pupilles autres celles qu'ils croisent dans son miroir.

et dans les siennes, il ne voudrait être entaché -

le photographe s'avance, pas légers, les bras qui s'étirent un peu dans l'air, la chaleur encore présente en son corps. les sourcils qui se froncent alors que ses doigts prennent appui sur la petite table de la cuisine.
- tu -tu - hm -  veux boire quelque chose peut-être ?
un peu ridicule, à la carrure d'adulte disséminée par des cauchemars de bambins - le soupir, et malgré tout l'étincelle qui continue d'enflammer les iris, charbon englobé d'un orange apaisant.
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Ishiwara Juno
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MessageSujet: Re: les paradis artificiels -- juno   les paradis artificiels -- juno EmptyMer 13 Déc - 23:56


les paradis artificiels -- Donner du plaisir, autrement.

La promesse en quelques sortes que lui offrait Kohaku, dont l’envie de capturer son image derrière son appareil demeurait présente depuis quelques semaines déjà. Juno y a cédé. Les grands yeux de Kohaku ont eu raison de lui, il a faibli devant eux et a accepté la proposition. Pourtant, l’appréhension est toujours là. Juno est confortable devant les caméras, il ne ressent pas la moindre gêne et réussi à s’y exposer sous tous les angles possibles, de sa vielle webcam quand il était adolescent à ces appareils issues des dernières technologique de l’agence qui rendaient éternels, chaque soupir, chaque gémissement, chaque mouvement de sa part.

Prendre des photos étaient tout de même si différent, il fallait réussir à animer une envie d’un objet inanimé, capter l’attention et la faire perdurer. Ce serait aussi laisser à l’autre tout le temps d’observer ses imperfections, loin de sa zone de confort, la vidéo, où les détails étaient bien vite oublier sous le flot d’informations et les images en constant mouvements. Juno n’avait pour expérience que les jaquettes de certains dvd de ses films ou son profil sur le site de l’agence, rien qu’il ne pouvait réellement ajouter à son cv.

Mais malgré l’appréhension, il y avait aussi l’envie d’apprendre plus, d’écouter puis de s’exécuter. Il traine derrière Kohaku, juste un pas derrière lui, assez pour continuer à lui parler durant le court chemin. Assez pour voir ses joues et ses oreilles rougir furieusement à sa taquinerie. « Hm, ne serait-ce pas là les bégaiement d’un être coupable ? » mots qui s’éteignent à l’oreille de Kohaku dans un rire. Juno ressent une attirance surprenante envers ces bégaiements, Kohaku l’homme qui a soudainement des allures d’enfant, c’est attendrissant, plutôt mignon même. Il s’allège de ses vielles baskets ainsi que sa grosse veste. « Et j’suis même pas encore nu…t’es certain de tes choix ? » C’est des rires sincères, et peut-être en a-t-il besoin aussi, parce que bon sang, ça ne se voit pas, mais la pression prend doucement place, il se sent nerveux à présent qu’il est chez Kohaku. Tout prend forme. « Ouais…de l’eau, du jus, peu importe. » Il hausse simplement les épaules, bien plus curieux à présent d’observer l’appartement de Kohaku, chaque coin et recoin passe sous le radar. « Tu avais déjà une idée, de ce que tu veux qu’on fasse ? »

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MessageSujet: Re: les paradis artificiels -- juno   les paradis artificiels -- juno EmptyMer 20 Déc - 15:16


les paradis artificiels -- beautés éphémères qu'il apprécie parfois voir se faner, s'écouler dans le temps, passer de bourgeon à fleur rayonnante, de celle-ci à cendres à revenir à la terre. juno, de ces jolies choses qui parcourent tokyo sans qu'elles se rendent forcément compte de ce pouvoir qu'elles ont - magnétisme prenant aux tripes, capable de retourner un esprit d'un côté à un autre. juno qui dans ses paroles piquantes, déstabilise, fait presque tomber du socle l'artiste en berne toujours caché derrière son appareil - et heureux se veut son coeur de pouvoir le capturer, cet esprit précisément qui de son visage rappelle ces muses mythiques aux lèvres de pétales justement colorées. l'inspiration profonde, la tête qui se hoche et cet amusement - presque candide - qui se lit au travers de son regard. lèvre inférieure humectée du bout de sa langue, les sourcils qui se haussent et la taquinerie qui s'imprime dans ses paroles.
- la nudité n'agit pas sur moi de cette manière. fort heureusement d'ailleurs, j'aurais bien trop d'mal à continuer ma carrière. corps qui se glisse vers la petite cuisine, y trouver du jus d'orange dans la porte, prendre un verre et verser tout ceci pour finalement le poser sur la table du petit salon au sol - avant de venir s'y assoir, sur un petit couffin, les genoux pliés, les mains posées sur les cuisses. j'ai une idée plutôt précise, qui inclut de l'eau. donc une baignoire. dents qui grincent, dans une petite grimace - idée qui ne plaît pas toujours, tant elle semble abusive et prise d'un parti souvent mal considéré.
- la série devrait s'appeler en eaux troubles.
continuité - plusieurs clichés -
- l'érotisme n'est pas qu'une complète nudité, elle peut être partielle ou seulement sous-entendue. et je n'veux pas tout dévoiler de ton corps. qu'il soit caché, ou seulement quelques bouts, des ombres, des ondulations... le regard qui se perd dans l'horzion - vers la fenêtre où tout bouge encore, ultime tableau mouvant d'une vie qui échappe aux propriétaires. petit sourire qui s'extirpe de ses lippes, épaules qui se haussent presque avec nonchalance.
- je n'doute pas de la beauté de ton corps. mais ton visage l'est aussi - superbe d'ailleurs. et je crois que je veux tout sublimer.

pour une si belle âme qu'il ne peut ignorer -
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MessageSujet: Re: les paradis artificiels -- juno   les paradis artificiels -- juno EmptySam 23 Déc - 1:46


les paradis artificiels --

« J’aurais trouvé ça drôle, toi qui tente de taire tes lubies pour le salut de ta carrière. » Il rit avec légèreté, mots sans la moindre animosité, au contraire, c’est une douce taquinerie. Des deux, Juno est surement le plus nerveux, ainsi mis devant l’inconnu, il réussit simplement à avoir assez de maîtrise pour ne montre sa nervosité sous aucun aspect visuel. Il vient prendre place près de la table, imite les gestes de Kohaku, puis ses mains se tendent verre qu’on dépose à son attention, il murmure un remerciement avant d’y tremper ses lèvres.  Il repose le verre tout aussi délicatement, prend bien soin à faire le moindre bruit possible quand il frôle la surface en bois de la table basse. Habitude coriaces, qui coulent dans son sang et ne le lâchent plus. Ce qui pourrait passer pour une politesse excessive ou une attention trop minutieuse, ne sont que les vestiges de peur qui font parfois surface. Son père qui détestait le moindre bruit, la moindre entache à la quiétude où il aimait se plonger. Juno qui avait toujours dû se faire enfant silencieux et distrait, apeuré parfois par son propre souffle qu’il avait peiné à essayer de cacher, avant de faire face à l’inévitable. Les coups, toujours. Ce n’est plus qu’un mauvais souvenir et il se déteste d’y repenser encore parfois, de voir que son géniteur arrive encore à être maître sur ses actions en quelques sortes malgré les années.

Il soupire silencieusement et courbe l’échine, jusqu’à poser son menton sur le table basse et scruter du regard Kohaku, sans ciller. « De l’eau. J’aime beaucoup l’eau. » Il sourit doucement, enchanté de ce qu’il entend sur l’idée du jeune photographie, il apprécie le nom qu’il veut donner à la série aussi et hochement doucement de la tête pour signifier son approbation.
« J’espère te convenir alors, je pense pas avoir besoin de dire que la subtilité n’est pas vraiment mon fort. » Ou simplement quelque chose pour laquelle on ne s’était jamais attardé pour lui. Juno ne sent pas ses yeux qui se baissent, ni ses joues qui s’empourprent et créent un curieux contraste avec sa chevelure dorée. Mais son sourire ne quitte plus ses lippes.

« J’ai hâte qu’on commence. »

Il n’avait plus ressenti ça depuis longtemps, l’excitation de commencer un travail.
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MessageSujet: Re: les paradis artificiels -- juno   les paradis artificiels -- juno EmptyMer 27 Déc - 14:24


les paradis artificiels -- finesse exacerbée jusqu'à sa manière de boire, juno comme irréel, comme sortie d'un livre ou d'une exposition - prenant soudain vie suite à un baiser d'amour d'un artiste pour sa création. un peu galatée, un peu mythique aussi qui tranche sa carrure en murmurant des mots trop doux encore pour se rapprocher d'une quelconque brutalité - et kohaku la lèvre inférieure mordillée, torturée en retenant un rire d'enfant amusé, surexcité à l'idée de montrer sa nouvelle création, montée de toute pièce grâce aux matériaux du père, perdus dans le garage. grâce aussi à la motivation de la mère, qui dans le fond n'a cessé de glousser en voyant ses plans mal dessinés - kohaku dont l'imaginaire ne saurait s'arrêter, un cheval lancé dans sa course effrénée pour rejoindre le bout du monde à une vitesse presque lumière. inspiration profonde, mains qui se lient entre elles pour se serrer un peu et les joues qui commencent à perdre de leur couleur gênée, carmine, presque éclaté en pigments purs.
- j'n'en doute pas. tête qui se penche un peu sur le côté, et déjà les clichés dans son esprit qui s'enchaînent, semblables à une usine mécanique qui jamais ne pourra s'arrêter - seulement quand un grain de sable viendra gâcher les rouages. et ça s'apprend. de toute façon pour la première partie, tu n'auras même pas besoin d'enlever tes vêtements. enfin c'est - si tu veux bien, bien sûr. le bout du nez qui se plisse.
un temps.
- si tu n'veux pas mouiller tes vêtements, je peux t'en prêter sans aucun problème. prendre attention - à ne pas jeter le modèle dans les bras de la maladie pour un temps considérable. et kohaku qui se redresse, aussi vite qu'il a pu s'assoir - enfant intenable, toujours à chercher à l'autre bout de la pièce un morceau d'étoile échoué. je vais préparer l'eau, hm ? dos bien droit, qui craque un peu sous la force qu'il s'impose, et la carcasse qui disparaît dans la salle de bain - parsemée de panneaux pour refléter la lumière, ou la coincer, parsemée d'objets qu'il ne faudrait mouiller, sous peine d'une quelconque explosion - petite surprise de fin d'année. et kohaku qui s'assoit sur le rebord de la baignoire, l'oreille tendue vers l'eau - et ses doigts qui passent un peu, vérifiant qu'elle s'imprègne de chaleur.

et la voix plus forte qui se déploie - que juno entende.
- j'espère moi, ne pas te décevoir.
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MessageSujet: Re: les paradis artificiels -- juno   les paradis artificiels -- juno EmptyJeu 11 Jan - 2:50


les paradis artificiels --

Délicatesse poussée à ses plus grands retranchements, gestes doux dans un corps qui semble sculpté pour la force brute et elle uniquement. Ce n’en est rien. Son regard s’est assez perdu dans ce qui est visible de l’appartement, il en a déjà mémorisé chaque recoin, ressentit la présence si forte de Kohaku à chaque millimètre. Et c’est une autre curiosité qui prend rapidement place. Juno fait partie de ces garçons simples, une pensée à la fois alors il oublie rapidement son inspection des lieux quand son attention se dirige vers l’envie de connaitre les projets de Kohaku. Il curieux de savoir ce qu’il aurait bien pu inspirer au jeune photographe. Il est en terre inconnue. Il ne pourrait dire ce que Kohaku voit en lui, quel sentiment il éveille en lui. Dans son métier, il lui est facile de connaitre les attentes des autres, elles ne sont ni complexes ni bien difficiles. Trop accessibles, peut-être. Kohaku a attisé son intérêt doucement, et même si la crainte de l’échec, de ne pas être assez bien subsiste, il s’enthousiaste de cette expérience.

Il sourit, esquisse tendre devant la gêne apparente de l’autre. Ils sont deux. Et c’est rassurant de ne pas se sentir seul. Le sourire se transforme en rire, pourtant discret, presque un éclat qui disparait aussi rapidement qu’il n’apparait. « Je ferais comme tu voudras. » Une caméra et lui habillé devant elle demeurait en soit une nouveauté. Après tout ce n’était pas pour capturer un simple moment alcoolisé avec ses amis le soir sur son téléphone, comme il le faisait bien souvent. Mais bien pour des clichés aux envies claires. « Ça ira, pour mes vêtements. » assure-t-il simplement avant de laisser Kohaku l’abandonner, juste quelques minutes, que de l’éphémère. Il s’attendrit de l’excitation de Kohaku, il ressemble à un gosse et il aurait surement accepté sa proposition bien plus rapidement s’il avait su qu’il pourrait témoigner de ce visage-là du photographe.

« Je suis certain que ce ne sera pas le cas. » s’exclame-t-il à son tour, il craint plus l’inverse. Il quitte le confort du sol et rejoint Kohaku dans la salle de bain. La baignoire se remplie peu à peu et il s’accroupit devant elle afin de pouvoir laisser agrément ses doigts jouer avec l’eau qui s’écoule. La température était parfaite pour lui, un peu chaude. « Le matériel ne risque rien avec l’eau ? » demande-t-il alors que son regard concerné se pose sur le matériel déjà positionné.


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MessageSujet: Re: les paradis artificiels -- juno   les paradis artificiels -- juno EmptyMer 21 Fév - 18:08


les paradis artificiels -- plaisirs simples qui pourtant en son coeur prennent des proportions gigantesques, et se souvient-il encore des paroles de sa douce mère, lui répétant sans cesse qu'il transformait une pauvre butte de terre en une somptueuse mais parfois dense forêt. lèvre inférieure pincée, cette pensée fugace le pousse à sourire un peu plus, à faire rougir cette chair tendrement mordillée, puis relâchée lorsque la présence autre vient à faire ombre dans la salle de bain blanche - presque aseptisée. elle qui pourrait tout avoir d'angoissant, elle qui pourrait rappeler ces salles où les dernières heures des malades se ressentent - et où le lendemain, le corps disparaît, où le lit est fait, comme si rien n'avait été fait, comme si aucune larme n'avait été versée. inspiration profonde, il laisse ses cils se baisser, son regard s'attarder sur les doigts de juno, jouant de l'onde pour se l'accaparer. fils des eaux troubles et tumultueuses, résultat de l'amour d'une déesse - il n'en doute pas - et d'un pauvre mortel. lui, le photographe s'amusant à des histoires qui n'ont de sens que dans les mythes et légendes.
- ne t'inquiètes pas, j'en fait mon affaire. semblant d'un rire, toujours assis sur le rebord à se concentrer sur des détails qui n'ont aucune importance. simplement profiter d'un instant anodin - d'une présence à l'aura solaire, lui offrant plus qu'il ne lui en faudrait. j'ose espérer que ces quelques tirages te donneront une nouvelle image de toi, peut-être ? ou de ton corps. outre qu'un objet de plaisir, d'une luxure fantasmée à travers un écran voilant toute réalité - lui qui autrement, peut tout simplement enfiler l'attirail d'une muse au passé sulfureux et au présent encore incertain, dont il ne saurait encore entrevoir un futur. kohaku remonte ses manches une à une, se redresse finalement lorsque l'eau atteint un seuil qu'il juge suffisant.
il se redresse.
- bien, tu peux rentrer dedans. d'avance ne te sens ni obligé de sourire, ni quelconque mimique jouée.
les sourcils se haussent, le coeur exalte.
- ne te sens obligé de rien, oui. pas ici.
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MessageSujet: Re: les paradis artificiels -- juno   les paradis artificiels -- juno Empty

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