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RIT a ouvert ses portes, bienvenue à vous les choux. :coucou:
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 TOUCANOPOLIS

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Masuda Rao
Masuda Rao

東京住人

avatar : JULARAT
multi : MAI
crédits : VENUS IN FURS, BELLA CIAO
messages : 143
date d'inscription : 15/02/2018

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âge : VINGT-ET-UNS
métier : OBA DANS LE COEUR // MARCHANDE ESTIVALE
les amours : POLY PLURIELS TROIS QUATRE ET CINQ
quartier : BUNKYÔ


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MessageSujet: TOUCANOPOLIS   TOUCANOPOLIS EmptyJeu 8 Mar - 17:14


toucanopolis -- elle a des airs de bohémienne rao - avec sa robe à bretelles, son long manteau et son bandana batik. les cheveux courts (depuis peu), les bijoux qui se coincent dans les fils qui s’usent. elle a pas pris le temps d’enlever les apparats - comme figée dans heia esprit vivace de la vieille polynésie parfum mangue et noix de coco.
ils ont joué - toute la journée. sans texte, sans script avec juste leurs vêtements pour peindre un autre univers - un différent.
alors rao elle est là comme si toujours en classe mais autour c’est un nuage de silhouettes et un brouhaha collectif - c’est de ces jeunes de demain qui passent les grilles et s’en vont dominer les débuts de soirées sous un soleil de mars qui fait monter les sourires jusque dans les yeux.
un son manquant dans ses tympans - celui d’un rire indiscret, naora d’habitude à son bras, celle qui court avec les autres, qu’a pour projet d’assujettir le monde peut-être - absente mais qu’elle retrouve toujours.
la tête ailleurs - l’esprit qui vogue elle entend toujours les cris des dauphins imaginaires et des vagues qu’ont jamais été là, les plaintes d’une épouse dont ces mêmes vagues auront pris père, mari et fils. ça la fait sourire - bloquée dans leurs scénarios exotiques.
elle est passée prendre des taiyakis rao - deux mais pas deux pour elle. tellement souvent là-bas qu’on se surprend plus de la voir en sandales et robe d’été en début mars - elle est de ceux dont on a su comprendre et apprécier les fantaisies, de ceux dont on se dit oh, y a bien qu’elle pour faire ça en secouant la tête.
un pas dans les jardins - pas loin du tokyo dôme et déjà les paupières ourlées d’étoiles - une passion sans secret pour les arts traditionnels, pour ces jardins qu’on organise de a à z selon des codes bien précis - sans laisser place au hasard parce que ça pourrait fâcher les esprits.
elle prend toujours le temps d’observer - de se dire que ce serait bien, tiens, un jour, de jouer ici aussi.
un pied sur les pierres plates et jamais à côté - pas besoin de chercher shiki du regard - toujours au même endroit, près des érables qui seront bientôt rouille et des azalées. quelques fois debout sur la pointe des pieds, quelques fois agenouillé.
elle aurait été peintre qu’elle aurait fait de lui une série complète - pour chaque tableau un nom de plante en acrostiche.
elle se fait dame tranquillité et elle se baisse à sa hauteur - taiyaki dans une main qu’elle tend vers lui. « je sais qu’on avait dit que c’était toi qui m’en devais mais - comme ça tu m’en devras deux de plus. » les pommettes hautes c’est rien qu’une gamine qu’avait préparé son coup.
l’oeil qui trace à travers tous les feuillages - à travers toutes les pétales, toutes les déclinaisons de couleurs. « j’espère que je te dérange pas ? j’ai fini plus tôt aujourd’hui, alors je me suis dit que j’allais passer. » parce qu’elle passe toujours - parce qu’il la laisse toujours passer. « t’es vraiment doué, shiki. » elle a pas ses yeux à lui - ceux qui connaissent tous les détails, qui les mettent en place - mais suffit de regarder un peu autour et de respirer pour que les épaules se fassent déjà plus légères.

c’est drôle, un peu.
en fait -
tu ressembles à ces jardins.
rigide et codé
mais serein et mystique.
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Sendo Shiki
Sendo Shiki

東京住人

avatar : kim sangwoo.
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âge : 24 années qui tirent sur la fin.
métier : artiste à part entière de la troupe oba - le métier qui paie tout juste, paie à peine. de l'autre côté, il est parmi ceux qui embellissent ces glorieux jardins japonais.
les amours : versatiles, incertains, suspendus.
quartier : -


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MessageSujet: Re: TOUCANOPOLIS   TOUCANOPOLIS EmptyMar 13 Mar - 10:35


toucanopolis -- exercice répétitif pourtant ô combien apaisant - ses genoux qui parfois craquent sous le poids de ses propres responsabilités, de son oeil affuté qui se froncent ou se plisse selon l'angle à attaquer. shiki, qui, les outils à ses pieds, coupe, retaille, enlève ou simplement rafraîchit les feuilles, les fleurs et autres éléments qui constituent le jardin paisible qui ne laisse passer que peu de bruits - seulement de vagues sifflements, ou alors est-il à ce point où il imagine être dans son village d'origine, bordé par les bestioles sauvages silencieuses, mutines et à la fois extrêmement bruyantes. la lèvre inférieure se pince, trahit sa réflexion, chaque mouvement est d'une lenteur presque déconcertante - pourtant des passants parfois s'arrêtent, n'osant saluer le jardinier de peur de lui faire commettre une erreur fatale. celle qui pourrait faire naître des colères, des désarrois dans ce ciel pourtant si bleu. sauf une, une qui sans gêne arrive, une qui s'abaisse pour servir sous son nez de quoi se sustenter - shiki qui sort de sa bulle bien éclatée, retrouve la clarté d'un regard bienveillant sous la mine radieuse de la danseuse. s'active alors son estomac qui se met à grésiller sous les effluves agréables de la nourriture ramenée - et à côté de lui, refermant le sac en plastique contenant cadavres de végétaux, il l'invite à s'assoir à côté de lui, d'une main gracile presque millimétrée.
- au contraire, tu es d'ailleurs bien la seule à oser rentrer dans cette zone. soupçon d'un rire qu'il veut amusé - prenant le taiyaki en main, il ne se laisse pas prier pour croquer dedans et afficher un rictus de satisfaction. la tête se relève un peu, se met à détailler la tenue toute entière de rao - un soleil qui serait toujours brillant, peu importe l'heure de la journée, les tempêtes ou même les horreurs proférées. tu es radieuse.
compliment à la volée - shiki dont la franchise ne saurait jamais le trahir, et qui n'en fait que trop peu pour qu'ils soient à la trappe. l'inspiration est profonde, les muscles se relâchent petit à petit, le dos de sa main libre passe sur son front pour le frotter un peu et les yeux se perdent dans l'horizon, sur un point vide - quelque part dans les cheveux de rao.
- j'imagine que si tu as terminé... je ne devrais pas tarder à suivre. épaules qui se haussent, lui qui jamais ne s'accompagne d'une horloge, n'étant que trop peu concerné par l'heure - seul l'immédiat compte, seul le résultat une fois considéré comme parfait pourra lui accorder l'arrêt. il se jauge - remarque des traces terreuses ici et là, laisse une grimace fendre sa mine glaciale.
- et merci. même si je mérite de me perfectionner sur comment ne pas finir poisseux. pourtant il a toujours eu l'habitude shiki - la petite rivière, les bois, la maison même qui parfois offrait de grandes surprises. pourtant il a toujours eu l'habitude shiki - de prouver qu'il est de la terre et qu'à la terre il restera.
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