landfill
jinkei. jinkei c'est le nom. le même. un double. jinkei mais jinkei de moitié qu'a perdu tous ses repères. jinkei mais jinkei de la mère. la plus jeune, la plus susceptible d'être abîmée, cassée. emmenée alors, sans mots ni regards, sans je t'aime et au revoir.
c'est une longue histoire elle dit quand y a des questions. tait la dépression d'un père à la carrière artistique qui décolle pas, tait l'abandon d'une mère qu'en a plus voulu des soupirs résignés et des nuits à pleurer sur des compositions qu'on n'a jamais voulu jouer. tait la soeur jamais là, toujours dehors. qui revient les genoux en sang. c'est une longue histoire alors elle dit juste divorce et puis elle qui part avec la mère mais au fond elle a jamais eu le choix.
elle c'est le vent de la jeunesse. les sourires balancés à tout va, dents brillantes et dévoilées. des étoiles plein les yeux, de la vie plein les entrailles. le souffle avalé à grandes goulées, tellement que ça fait mal quand ça passe. positive, toujours. la vie est belle. elle essaye de l'être. elle c'est un tableau de diversité. des grands éclats de rires qui s'écrasent sur les murs, des larmes chaudes aussi qui brûlent les joues dans le silence morne d'une chambre vide. elle est bavarde et puis secrète, douce et puis piquante. voudrait que le bien a eu que le mal et celui qui te déglingue jusque dans le fond de l'âme.
daddy issues -- et elle sait pas mai, elle sait rien. elles se connaissent pas, plus vraiment. oubliées. reléguées. des années qui passent et rien. pas d'appels, pas de lettres. du silence et juste du silence. bordel monstre autour d'elles. croisées quelques fois dans la rue, tard le soir. et elle qui voudrait toucher l'épaule nue de la tornade ébène qui passe à côté, et mai qui voudrait attraper la main tremblante, et rien jamais rien. des je sais pas toujours et tout le temps, en ronds, en cercles sans fin. des photos dans le porte feuille, deux gamines qui se sourient. froissée depuis. envie de se retrouver et jamais le courage. le temps qui creuse les sillons du coeur qui se meurt. on s'aime et on s'aime plus, on oublie qu'on s'aime. on cherche e† on cherche plus, on se regarde quelques fois. pas de mots. un père trop présent dans l'une, une mère trop absente dans l'autre. et on voudrait tout recommencer.
proposition de pseudo -- nana, hanae, nao, haru.
tranche d'âge -- entre dix-huit et vingt ans.
proposition d'avatars -- lee ji eun, nana komatsu, baek sumin.
statut -- libre.
quelque chose à ajouter ?
hey toi.
je vais pas faire très long, je suis assez nulle pour ça, mais la demoiselle est toute libre, toute modulable. à part les grandes lignes du haut.
j'ai écrit de façon à laisser tout ça très flou, qu'on garde nos petits secrets pour créer le drama, donc si vraiment ça en vient à te bloquer, de toute façon je serai là pour tout expliquer.
j'ai aucune préférence quant au prénom, c'est tout à toi. j'en ai mis quelques uns que je trouvais sympa mais franchement, c'était juste pour combler le vide. niveau avatar c'est pareil, j'en ai cité quelques uns mais le choix reste tien, le plus important c'est que tu sois à l'aise. je demande juste une personnalité qui rentrerait dans la tranche d'âge et si possible avec les cheveux foncés.
et puis voilà quoi, hâte de voir débarquer une petite soeur, qu'on puisse s'aimer de façon très awkward et cringe et refaire la vie à deux.