otsuka ayane
nom -- otsuka, un nom plutôt commun et duquel elle ne s'est jamais sentie attachée, faute de connaître une famille pouvant la considérer des leurs.
prénom -- elle répond au nom d'
ayane, même si elle préfère qu'on l'appelle
aya, question d'habitude.
âge -- 23 ans présentement, mais elle fêtera sa vingt-quatrième bougies au cours de cette année.
date et lieu de naissance -- elle est née et a toujours demeurée à
tokyo, un
6 août 1994.
Orpheline, bien qu'elle évite de le préciser.
origines -- de ce qu'elle sache,
japonaise. Ca fait un petit moment maintenant qu'elle a cessé de courir après ses origines. Une perte de temps et d'énergie.
métier/études -- officiellement elle se dit
mannequin. Mannequin de charme si on pousse dans le détail. Officieusement, elle touche un peu à tout, tant que ça lui rapporte suffisamment gros. Il n'est pas surprenant de la retrouver à jouer les
race-girl lors d'un salon de l'automobile.
Escort-girl fait aussi parti de ses attributions. Elle écarte les jambes à condition que ça lui profite sur le plan budgétaire.
statut civil -- célibataire endurcie. Ancienne rêveuse du prince charmant, mais ça c'était il y a tellement longtemps...
orientation sexuelle -- elle est
hétérosexuelle, bien que le plaisir charnel auprès d'un homme ne lui apporte plus la moindre satisfaction. Il lui arrive parfois de se donner à des femmes mais là encore, le plaisir n'y est pas vraiment.
traits de caractère -- observatrice, manipulatrice, joueuse, opportuniste, frustrée, orgueilleuse, fausse gentille, intelligente, affectueuse refoulée.
groupe -- irina jelavic.
maintheme -- desperado.
la vengeance est un plat qui se mange froid
さようなら
Elle n'est que
déception et
désillusion, depuis sa plus tendre enfance.
Jeunesse brisée, causée par une naissance non convoitée. Par un abandon dont elle ne connaîtra jamais l'origine. Trop petite pour s'en souvenir et tellement douce pour ce monde qui ne lui ferait pas de cadeau...
Qu'était-elle de plus que cette pâle étiquette de l'orpheline à qui la vie ne cesserait d'être qu'un
fardeau ? C'était triste, parce qu'elle n'avait rien demandé. Elle n'avait rien fait pour mériter cette destinée. Idée préconçue que l'on se faisait déjà très tôt de cette gamine. Mais pas que. Les commérages allaient bon train pour tous ces mômes à qui la vie n'allait pas être simple… Malgré les rires insouciants et les rêves de jeunesses,
la réalité les rattraperaient bien assez vite. Commencer la vie sans le moindre repère stable et sans l'amour d'un père et d'une mère, ça laisserait forcément
des traces. A n'en pas douter. Si personne ne daignait l'adopter, elle finirait tôt ou tard dans une famille d'accueil. Quand bien même, elle finirait bien quelque part à défaut de devenir une délinquante ou un simple déchet de la société.
Même si Ayane ne vécut pas les premières années à l'orphelinat de façon si tragique, il lui arriva à quelques reprises, de s'évader. De fuir.
Fuguer. Pour ensuite revenir, totalement dépourvue d'un endroit où aller, ou de personne chez qui se réfugier… Mais elle n'était pas seule, Ayane. Heureusement, elle me fut pas seule dans son malheur. Tous les orphelins étaient comme des frères et des sœurs,
d'une certaine manière. Bien plus par
fatalité, pour la plupart. On ne pouvait pas franchement dire qu'elle s'entendait avec tout le monde. Dès toute petite, la brune ancra la ténacité de son fort caractère dans l'esprit des plus jeunes. Elle s'était toujours montrée très
pacifiste, mais très
mature et
dissuasive pour son jeune âge. D'aussi loin que ça pouvait remonter, la gamine nourrissait l'ambition de devenir
quelqu'un de grand. Quelqu'un pouvant changer le monde,
à sa manière. Elle avait toujours été douée pour trouver
les mots justes, pour
écouter,
comprendre,
analyser. La brune s'était toujours plu à penser qu'elle finirait par devenir
psychologue. Que d'ici une quinzaine d'années, elle ouvrirait son propre cabinet avec l'intime conviction d'avoir réussi sa vie, sans
aucune ombre au tableau.
Ambitieuse mais pas moins naïve,
malheureusement.
L'orphelinat s'était toujours plu à évoquer une grande famille, alors qu'au fil du temps, l'intérêt et le sens profond du mot
« hiérarchie » se fit de plus en plus entendre. En réalité, ce n'était pas bien différent des autres institutions. Il y régnait constamment, cette loi que l'on appelait
« celle du plus fort ». La méchanceté gratuite et les brimades régnaient également au sein de ces murs et de ces couloirs. Ayane n'y avait jamais été contraint, probablement parce qu'elle avait su très tôt,
s'entourer des bonnes personnes. Elle n'était pas non plus de cette mauvaise herbe. Mais au fil du temps elle cessa de tendre la main aux plus souffrants, afin d'assurer
sa propre réputation. Contraire à ses principes, elle avait fini par ne s'intéresser qu'à ceux qui pouvaient la protéger et la soutenir. Avec son
doux visage et
ses airs angéliques, il lui était presque trop facile de
berner son monde. C'est principalement en entrant dans l'âge de l'adolescence qu'elle réalisa l'importance de ce que le pouvoir de la séduction pouvait engendrer sur les âmes les plus
cupides. Dieu savait à quel point ils étaient nombreux...
Par ailleurs, elle ne fut
jamais adoptée.
A un âge estimé trop grand pour espérer se trouver une famille, on préféra donc, la placer dans diverses familles d'accueils. Et ces expériences la changèrent... parfois en
mieux, parfois en
pire. Elle devint peu à peu ce personnage que l'on attendait simplement d'elle. Une
plante verte, en apparence, qui n'aurait jamais de soucis à se faire
grâce à son beau visage...
Mais Ayane,
ce n'était pas juste ça. Elle était
intelligente,
intègre et perpétuelle
quête d'attention. Des qualités ignorées, puis
jetées aux oubliettes, fautes de trouver preneur ou quelqu'un pouvant la
hisser vers le haut et lui faire entendre ses véritables valeurs. Elle devint peu à peu, cette jeune femme
intéressée,
vile et
capricieuse. Mais à qui l'entendait, elle pouvait être un exemple de
douceur et de
beauté. Oui, cette beauté, à proprement parlé, qui était devenue sa force mais aussi son plus grand fardeau... A trop miser sur son apparence, le sort se retourna contre elle. Puisque personne ne s'intéressa à ce qu'elle était réellement. Pour cela, il fallait encore pouvoir
briser la carapace qu'elle s'était construite et ce
cœur de pierre, impossible à raviver.
Le temps a passé, mais elle n'en reste pas moins
rancunière, Aya.
Elle prétend encore être
forte et
indépendante, mais en réalité,
rien de ce qu'elle avait espéré ne s'était produit.
Elle n'était pas parvenue à intégrer la fac de ses rêves. Elle n'avait
jamais poursuivit d'études supérieures.
Tout ce qu'elle sait faire aujourd'hui, c'est
profiter de la gentillesse des gens. Jouer de ses charmes pour
séduire les plus gros poissons. Elle ne court qu'après
l'argent. Elle en a désespérément besoin pour payer ses factures, son logement et ses vêtements hors de prix. Malgré la pauvreté de sa situation, elle s'en sort plutôt pas mal lorsqu'elle le veut. Elle parvient toujours à ses fins dès qu'il est question d’amasser plusieurs billets en échange de
quelques plaisirs corporels. Si autrefois la brune avait du respect pour son corps, elle le voit désormais comme son principal
outil de travail. Pareille à une pute à qui l'on refuse officiellement le titre – puisque n'appartenant guère à un réseau de prostitution - Ayane est de celles qui agissent dans l'ombre. Elle prétend, le jour, à une personnalité qu'elle n'est pas. Elle
ment la plupart du temps, pour s'attirer un gratin susceptible de l'entretenir et de l'apprécier jusqu'à un certain point. Tout le temps où la tromperie fonctionnera... Car si elle paraît gentille et agréable aux premiers abords, elle n'en reste pas moins fausse et intéressée jusqu'à la moelle. Tôt ou tard, elle est consciente qu'on la cernera, alors elle finit toujours par
disparaître. Sans donner la moindre explication.
Il n'y a pas une seule journée où elle ne repense pas à tous ces gosses paumés. A cette bande à laquelle elle avait appartenu. Cette bande d'amis à la fois
fragile et unie. En fin de compte, ces années là, Ayane s'en rappelle comme des plus beaux souvenirs de sa vie.
Il lui arrive parfois de reconnaître
certains visages, au détour d'une ruelle, d'un couloir ou d'un même habitacle. Elle se rappelle parfaitement d'eux, mais elle n'ose tout simplement pas revenir, puisqu'elle avait été la première à partir. Elle aurait trop honte de leur avouer la vérité sur son compte. Elle préfère encore nier.
Tout renier.
Et puis, ils se moqueraient tous...
Ou peut-être pas
Nemo.
Non, Nemo serait le seul à l'accepter sans la
juger.
deuxième visage
t'aimes quoi dans la vie sinon ? -- j'aime les sushis, même si on le demande déjà dans l'autre question
j'crois que j'aime la plupart des choses habituelles du style, les apéros dînatoires, les petits resto entre potes, geeker sur des jeux tels que Final Fantasy, Tales of etc... J'aime la k-pop évidemment, les animaux, la cosmétique, pas tant le shopping bizarrement
#flemme j'aime lire et écrire, mais ça sera pas bien surprenant
plutôt sushis ou ramens ? -- pour faire dans le précision, j'aime surtout les maki california roll et maintenant j'aimerai vraiment en manger !!
et le forum, tu trouves qu'il est beau comment ? -- il m'a l'air cool, super attractif et j'espère m'y faire une petite place. Promis je sais être discrète (mais si on tient à ce que je sois bruyante, ça peut se négocier aussi
)
crédits -- pizza planet.
- Code:
-
<buzy>lee mi joo -- lovelyz --</buzy> otsuka ayane