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 duo solo (tao)

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MessageSujet: duo solo (tao)   duo solo (tao) EmptyDim 14 Jan - 17:20


errance. y a ces lumières trop présentes, elles abîment ses rétines habituées. ça fait quatre ans qu’elle se dit qu’elle ne devrait plus remettre un pied dans ce quartier. elle n’y voit jamais clairement la nuit. mais elle y vagabonde toujours autant. y a ce toit qui n’est que ça et qui couve tous ses bouquins. y a ces silences assourdissants entre les pages, entre les théories… malgré les beatles qui percent toujours plus fort, malgré le radiateur qui souffle son air brûlant, son air puant, et c’est pas suffisant, ça l’est de moins en moins, alors elle arrête tout, ferme tout, éteint tout. et elle erre jusqu’à quelques repères. un autre toit peut-être ? sauf que si il n’est pas là, il n’y a rien de bien mieux là-bas. alors elle repart encore, toujours, le macadam sous les talons et les instincts à toujours lever le nez pour pas regarder ce qui se passe tout près et pas voir ce qui pourrait la toucher. excepté pour cet autre enfant du terrible. les pas qui la mènent presque inconsciemment jusqu’à lui, comme souvent à cette heure-ci en fin de nuit et juste avant le jour. parce qu’elle se la joue parfois trop indépendante comme pour se rassurer, que tout va bien, toujours peur de rien, et surtout pas de ce malaise qui la grignote de l’intérieur, entre deux secrets et trois disparitions d’affilées, besoin obsessionnel de bouger. mais dans les tréfonds de sa conscience, elle repère toujours ces âmes en parallèle. maya et tao comme des parcelles d’ailleurs qui font étrangement résonance, dans le meilleur comme dans le pire. et avec tao, c’est les moments solo qui deviennent un petit peu plus supportables quand ils décident de s’en détourner ensemble.  

y a le flou de la rue, le flou des voix, de la lumière synthétique un peu partout : trip manufacturé. et puis d’un coup, y a plus rien. juste quatre murs un peu décrépis, un néon fébrile sur le point de lâcher son âme, une odeur benne, une odeur de pisse, couverte par ce parfum de cendres fumées et tous les cadavres à ses pieds. toujours aussi pourri ici. mais c’est automatique, ça lui donne envie d’en griller une. elle se demande comment il fait pour y bosser, mais hausse les épaules pour secouer cette question hors d’elle alors qu’elle passe la porte. ça n’a finalement pas beaucoup d’importance. il trouvera autre chose quand ça sera le moment, c’est ce qu’elle se dit quand elle étale ses coudes doucement sur le comptoir pour y croiser ses bras, poser sa tête et verrouiller ses yeux levés dans les siens. un drôle de sourire qui lui mange la moitié du visage en guise de salutation. "J’ai besoin de clopes." comme j’ai besoin de mon pote. pourtant vaudrait mieux un truc bon, un truc chaud à avaler. café, thé ou chocolat ? saké, whiskey ou vodka ? avec un p’tit goût enrobé s’balançant entre acidulé et sucré pour lui occuper le palais et descendre quelque part dans un coin de son coeur et la réchauffer.

"On dirait un zombie." c’est dit avec cette désinvolture trop franche, de celle qui fait croire qu’elle ne se soucie pas de son état mais qui ne peut pas retenir la p’tite inquiétude de cramer ses veines en coulisses. si ça te tue tant que ça d’être ici, change de décor. et elle le jauge encore un peu, scanne pour évaluer son état général, au-delà de ce tabac miteux, pas pour s’assurer qu’il est toujours entier depuis la dernière fois, mais plutôt pour vérifier que son coeur ne se soit pas disloqué pour une raison inconnue, et surtout sous son propre poids. "Tu m’offres un truc à grailler aussi ?", qu’elle fait mine de demander alors que dans sa voix, ça n’a rien d’une requête. caprice supplémentaire pour passer le temps avec lui. l’occuper et s’occuper. "Y a vraiment des gens qui ont besoin d’acheter des cigarettes au milieu d’la nuit ?" d’un petit bond, elle finit par poser ses fesses sur le comptoir pas loin de la caisse, les pieds ballants dans un vide relatif, pas assez loin de la terre ferme à son goût quand elle fixe le sol poisseux presque hypnotisée. elle préférerait qu’il y ait un vrai risque de chute. ici, là, elle risque rien. ou presque. parce que c’est tao dans son dos. tao que personne ne peut contrôler. tao qu’elle ne voudrait surtout pas contrôler. et elle compte bien trop sur leur mécanique pour leur prouver que tout ça c’est faux. ils sont pas seuls. ça n’fait pas mal. "Quand est-ce que tu vas t’faire virer ?" elle ne retient pas le rire moqueur et maigrichon sortir hors de ses lèvres. parce qu'elle a lancé un pari avec maya et qu'elle a intérêt à gagner.
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Komaeda Tao
Komaeda Tao

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âge : 22
métier : des travaux misérables qui donnent même pas de quoi avoir envie d'être heureux.
les amours : un petit goût de désastre, rien de bien méchant, le coeur juste trop demandeur.
quartier : bunkyō, faux éclats.


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MessageSujet: Re: duo solo (tao)   duo solo (tao) EmptyDim 14 Jan - 23:46


rien de plus malsain que le goût amer du quotidien. ça s'étale contre le palais, c'est infect et pourtant, on n'y fait rien. et tao il fonctionne comme ça, aussi, quand il se laisse prendre dans le goudron solide de ses rêves brisés. il se retrouve coincé aux mêmes endroits, aux mêmes rues. le bruit du chaos est si délicat à ses oreilles qu'il n'a jamais fait quoi que ce soit pour le modifier. et même dans les nuits les plus désaccordées, il pouvait toujours trouver la trace d'une mélodie familière. rien de très sécurisé, juste l'infime impression d'appartenir quelque part. à s'crever les nerfs derrière un comptoir, comme si c'était préférable au reste. il détestait devoir feuilleter les visages qui se présentaient à lui, valsant entre les mépris et le manque de politesse récurrent quand les passants tombaient nés à nés avec un garçon trop jeune et gelé pour mériter la compassion. il s'en fout tao, si ça l'ennuie tant que ça il viendra pas les deux jours suivants, caprice puéril juste pour faire véhiculer que, "'faut arrêter de prendre les gens pour des cons deux minutes". c'est de sa faute, ça l'a toujours été, il aurait pu éviter de se plonger droit dans le mur, dès le début. plutôt que de regretter, il préférait en rire, en général ça fait mieux passer le goût de l'amertume qui gratte la gorge.
tâché de gris sur un tabouret trop petit pour lui, il se fatigue la rétine contre l'écran de son téléphone, persuadé que le temps serait un tout petit peu plus clément et passerait plus vite ainsi. ça le fatigue, tout le fatigue et il trouve jamais le repos suffisant pour se défaire des lassitudes récurrentes. ça n'a plus de sens de se tenir dans ce décor usé, ça n'avait même pas de sens les premières heures non plus. tao avait tout détesté dès le début, le patron alcoolique, l'autre employé aux remarques acerbes, les magazines étendus à la même place, encore et encore. dans deux trois fantaisies répétitives agrémentées d'excès de violence dangereux, il rêvait de brûler l'endroit, ou de commettre un crime à peu près semblable. ça n'arrivera jamais, parce que tao n'aura jamais le courage d'être quelqu'un d'autre que cet animal sauvage coincé dans le béton.
sa tête ne se lève même pas au moment où il perçoit des pas - par contre, quand il identifie la voix, un sourire automatique redessine le marbre froid de son visage. « va falloir demander plus poliment. » il relève finalement le visage et découvre celui de ran, bien plus familier que la routine, bien plus agréable, aussi. il se lève pas, pas besoin, elle vient à lui et il se sent bien moins ennuyé qu'il y a seulement, dix secondes peut-être. « et toi t'as l'air d'une sorcière. » répondit-il, facilement puéril quand il s'agit d'ironie. il s'en doute bien, que y'a plus rien de très allumé sur son masque craquelé. il n'y avait même pas besoin d'être très observateur pour remarquer les fissures. « tu t'prends pour une princesse? je t'offre rien du tout. » mensonge de dernière minute quand il tire un paquet de cigarettes de l'étalage derrière lui. il rentre quelques billets dans la caisse, c'est absurde pour quelqu'un qui passe son temps à voler, et ça l'est encore plus quand on sait qu'il n'a jamais d'argent. c'est décousu quand il essaie de faire les choses comme il faut. ça ressemble à rien. « y'a toi. on a de la bouffe et des magazines porno, ça attire toujours deux trois personnes. » il précise en la regardant s'installer sur le comptoir. il se laisse balancer sur les pieds du tabouret, rassuré d'avoir une distraction -
non, plus que ça, son amie, quelqu'un de sa famille, avec qui discuter, plutôt que de s'étouffer dans l'ennui. « je sais pas. demain. dans une semaine. le mois prochain? » hilarant d'idéaliser la prochaine fois qu'il serait jeté dans la rue. apaisant d'être accompagné d'un coeur au même rythme que le sien. dans ces moments, y'a même plus de mélodie à façonner. juste le calme, l'harmonie d'une cadence tranquille. « t'es venue juste pour m'emmerder? ou alors, je te manquais beaucoup trop et t'avais vraiment envie de me voir. » qu'il plaisante en haussant les sourcils, armé d'un rictus audacieux.
il se rappelle qu'il est pas tout seul, tao. que des fois, ça déchire l'être de tout part de se sentir perdu, mais y'a toujours quelqu'un, y'a toujours des yeux plantés sur lui et soudainement ça le calme. ça lui donne envie de croire aux couleurs.
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MessageSujet: Re: duo solo (tao)   duo solo (tao) EmptyVen 26 Jan - 17:56


alien alien alien alien. elle préférerait être un extra-terrestre tout droit sorti de sa capsule plutôt que ressembler à une sorcière hors de son chaudron. le doigt d’honneur se lève avec le coin de ses lèvres. mais ses yeux dégringolent sur les traits usés de tao, contours émiettés. et juste un instant, le temps d’un battement, ce sont des souvenirs flous qui reviennent, des nœuds dans les cerveaux qui se devinent. elle pourrait les regarder de haut comme un tableau raté, y voir les monstres de bizarrerie qu’ils sont devenus ou ont toujours été, et puis l’esquisse de ce qu’ils auraient pu ou dû être. surtout avec tao, elle décèle les animaux sauvages en eux, des bêtes étranges que la nature aurait recraché. ”Radin.” mais le sourire s’étire en guise de merci. elle l’a regardé faire sa combine qui n’en est pas une. à sa place, elle piquerait les clopes et les offrirait sans scrupules. elle piquerait même dans la caisse. fautdrait pas qu’il laisse le tiroir ouvert ou elle lui attirerait des problèmes -mains baladeuses. mais elle s’vrille le dos pour se pencher vers lui et planter ses iris sur sa peau, un peu plus, toujours plus. ”Trois jours.” comme une assurance, une garantie que ça arrivera au moment où elle le prédit. trop sûre d’elle et de ses théories. mais vu sa gueule, y a des chances… ”Laisse-moi te trouver ton prochain job...” pas sûr que ce soit l’idée du siècle vu ce qui lui passe par la tête. et son rire qui éclate dans sa gorge et vient s’enrouler jusqu’à lui ne peut pas le rassurer, même si il trahit une vérité pure : elle sera là quand il se fera virer et qu’il galèrera, elle sera là quand il tombera à nouveau sur un crevard comme patron, elle sera là quand il aura envie de le tuer, elle sera là. avec maya.

et elle dodeline de la tête, enfant capricieuse, indécise, avant de, un petit bond plus tard, retrouver terre, le sol collant aux basket. la bougeotte fourmillant dans les jambes, faut qu’elle voit d’elle-même. ces snacks, ces magazines, ces rayonnages qui doivent le rendre fou et l’étouffer dans un labyrinthe ridicule, minuscule. ”Non non, mon rôle d’emmerdeuse j’le garde pour Maya.” sinon c’est pas drôle. ”Toi… pour t’aider à tromper l’ennui ?” comme une demande assurée et un regard à peine levé du rayonnage, tir à peine ciblé sur lui. ”T’as cru que j’faisais dans le social ? J’viens pour les pornos moi.” et les clopes gratuites, cela va sans dire. matérialisme détraqué, infondé, irréel. c’est faux mais ça lui va bien alors qu’elle feuillette distraitement l’un des magazines concernés. loin de la fausse pudeur ambiante de cette société qui n’assume ses péchés et encore moins ses plaisirs -et c’est presque ça le plus grave. fruit défendu entre les mains, elle revient sur lui, étalant la double page centrale du dernier numéro sous ses yeux. ”Canon tu trouves pas ?” le corps dénudé, arqué sans merci s’y déploie. ”J’tenterais cette pose la prochaine… J’suis sûre que j’attirerais des mecs très sains d’esprit...” puis elle tourne les pages, sans réel intérêt. ou du moins il est ailleurs. ”Au fait, vends-moi du rêve et dis-moi que c’est ça ton type de nana.” le ricanement qui crépite doucement entre ses lèvres, s’élève pour rebondir jusqu’à tao, pour lui laisser un indice sur sa prochaine obsession. lui, son coeur vermillon, et le désamour qu’il lui porte sans raison acceptable. parce que franchement, elle s’demande ce qu’il fout. de la bande, c’est probablement lui qui a le meilleur fond, qui la mérite peut-être plus, cette parcelle de réconfort. cruelle, mais vraie.
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MessageSujet: Re: duo solo (tao)   duo solo (tao) EmptyMer 14 Fév - 13:10


seul, tao s'applique à penser. beaucoup trop, d'ailleurs. son esprit s'affole et son cerveau ne sait même plus par où commencer. il s'égare souvent, de droite à gauche, dans la nostalgie ou l’insatisfaction. il faut toujours qu'il y ai quelqu'un, pour le tirer de ses réflexions abyssales, ses préoccupations sans goût. ran est de cette légèreté qui convient immédiatement à tao. rien de trop sérieux dans ses yeux vivaces. ça deviendra sérieux plus tard, quand il faudra se charger des émotions épuisantes, celles qui sont tapies dans la pièce mais qu'on ne pointe pas du doigt. il déteste déjà, tao, il déteste déjà de savoir qu'à un moment, dans la soirée, ça va être à lui d'arrêter de sourire et il faudra se peindre d'honnêteté. et puis, tant pis, ils n'ont qu'à faire comme d'habitude; se détacher des choses qui percent la poitrine et y revenir quand plus rien n'aura de saveur. il hausse les sourcils à sa prédiction - elle pourrait très bien s'avérer juste, sauf si tao décide d'être sérieux au moins pour trois jours, juste histoire de la mettre dans le tord. « essaies de t'en trouver un pour commencer. » envoie t-il en se laissant dissiper dans le rire clair de la jeune femme. ça n'a pas tant de sens: ran étudie, elle se donne les moyens, s'entoure de ses passions. alors que tao n'a même pas l'ébauche d'un rêve dans sa poche. il prétend, constamment, ça lui donne l'impression de ne pas être totalement fade.
ça l'amuse, son jeu de rôle. et puis, il se dit que c'est pas bien compliqué, d'emmerder maya. il suffit de le contredire, de ne pas trop prêter attention à ce qu'il dit, de ne pas le regarder, et les flammes se déclenchent. ran sait particulièrement bien s'y prendre, et tao ne se lasse jamais de les voir se marcher dessus. « comme c'est gentil de te part. » marmonne t-il lorsque son dos rencontre de nouveau la chaise qui supportait son poids depuis le début de la soirée. les néons habituels usaient ses yeux, les perçant toujours de la même façon. parfois, il rêvait de les arracher, de les éclater au sol, dans le même idéal où il pourrait détruire tout ce qui l'ennuie rien qu'un peu. un souffle amusé s'échappe de son nez, tandis que ses yeux s'abaissent sur le corps présenté sur la double page. « ça va. y'a mieux. elle fait pas très... naturelle. mais si c'est ce qui te plaît, j'suis personne pour juger, hein. » le coin de lèvres taquins, il lève son regard vers ran, plutôt que du magazine qu'il connaît déjà par coeur, à cause de ces heures de vie où il s'était obstiné à lire chaque revue de chaque rayon. « tu veux poser pour des magazines porno?? je suis pas sur que t'ailles super loin. » avec la même nonchalance, il soulève deux pieds de la chaise pour se balancer légèrement, attaché à son masque de puérilité pour jouer au plus ennuyant. « et non, désolé, ça me fait pas triper plus que ça, les meufs des porno. » il s'empare du magazine, et le lui présente comme si elle ne l'avait pas assez bien regardé jusqu'à maintenant. « par contre, si c'est ton délire, je te fais un prix. ok? » ses yeux pétillent mais ce sont bien les seuls à s'armer de tels éclats. aucune fierté, aucun mérite quand il sait qu'il est destiné à pourrir ici pour des mois entiers. y'a que quand ran décide d'amener ses couleurs, que ça paraît bien moins usant.
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