Zhao Aidan
nom -- (赵)
zhao, ses origines marquées par son pays mère la chine. « n’oublie pas d’où tu viens » lui a-t-on souvent répété, mais il n’a jamais mis un pied sur sa terre natale. conneries.
prénom -- aidan parce qu’ils ont dû s’adapter, là-bas sur leur terre d’adoption. (伟安)
wei an étant son prénom chinois, présent sur les papiers, mais toujours trop compliqué à prononcer pour ses voisins.
âge -- la jeunesse s’envole et ses rêves se ficellent, il fêtera ses
vingt-quatre ans en janvier prochain.
date et lieu de naissance -- un dix janvier sous les couches de neige de toronto, au canada.
origines -- purement
chinoises. il ne rejette pas ses origines, il n’y est juste pas assez familier en dehors de la langue.
métier/études -- il se déchaîne aux rythmes endiablés,
danseur de rue et membre d’un crew qui peine à se mettre en lumière ailleurs qu’à travers internet. le hip-hop rythme ses pas, la musique rythme sa vie et même si youtube le connaît bien, il bosse dans un garage comme
mécano pour arrondir ses fins de mois.
statut civil -- seul, volage,
lost boy. il attend toujours cette personne spéciale dont on parle dans les récits, cette chimère qui nous envoie vers les étoiles & nous donne envie d’aimer. il ne croit toujours pas à son existence.
orientation sexuelle -- les regards qui reflètent le sien, les mots qui lui racontent une histoire, l’innocence sur leurs traits, la douceur dans leurs gestes et peu importe qui ils sont aux yeux de la société.
pansexuel.
traits de caractère -- rêveur - positif - sanguin - imprudent - artiste - brutal - impatient - possessif - vaniteux - téméraire - fourbe - tendance à exagérer - humour décalé - moqueur - protecteur - maladroit - tendre - fier - loyal.
groupe -- twelve.
maintheme -- imagine dragons - whatever it takes.
'Cause I love the adrenaline in my veins, I do whatever it takes 'Cause I love how it feels when I break the chains
さようなら
On s’est rassemblé autour de lui, les cris l’acclament et les regards s’accrochent –
avide de cette attention, il s’enflamme. Il bouge au rythme qui se joue dans l’air et la foule devient folle lorsqu’il défie les lois de la physique –
allez-y, criez plus fort. Il termine en défiant le concurrent d’en face, la gueule confiante quand il ne transpire qu’arrogance et son ami se lance. La barre toujours mise plus haute à chaque réponse, il vit pour cette dynamique et l’adrénaline dans ses veines, il ne se sent jamais aussi vivant que lorsqu’il danse. Il n’a que douze ans et voit déjà le monde en grand –
des rêves plein la tête et il se sent désolé, désolé pour maman et papa, désolé de les décevoir. On s’est rassemblé autour de lui, mais les cris le ramènent sur Terre et les regards le transpercent –
effrayé, il redevient timide. Il baisse la tête et ne daigne pas regarder son géniteur dans les yeux lorsqu’il marque sa peau –
une gifle méritée, il paraît. On lui parle d’avenir et de bons bulletins, de ses mauvaises fréquentations et de punition –
mais bon sang, il n’a plus dix ans et pourtant, il se tait. Il est silencieux à la maison Aidan, triste parce qu’il aimerait parler de ce qu’il aime, mais on le lui interdit. Il se noie dans les bouquins qui l’ennuient et tous ces chiffres qui ne veulent rien dire, mais il obéit.
On lui parle de ses racines, on lui a même appris la langue et parfois il se demande, quelle est sa place en ce monde –
enfant perdu. On lui pose souvent la question,
qui es-tu ? Il ne connaît pas le pays de ses origines et son foyer d’adoption le rejette,
mais tu viens d’ailleurs Aidan, non ? Non. Il est né sur le même continent qu’eux et ces questions l’irritent, l’agacent tellement parce qu’il ne sait jamais comment y répondre. Doit-il être fier de ses racines ? Ses parents se contredisent toujours en vantant leur culture alors qu’ils ont cherché une vie meilleure en émigrant. Alors le gamin s’est réfugié vers un nouveau monde, il a tout réappris et s’est immergé dans un univers différent. Le Japon, un nouveau rêve –
une nouvelle chimère pour ses bienfaiteurs.
« Tu veux écouter … maman ? » La mélodie qu’il a composée, sa toute première, inspirée par celle qui lui a donné la vie et qui lui a toujours semblé plus douce. Plus douce, même si elle n’arrête pas les mains de son mari, même si elle se cache derrière ses cris, même si elle approuve tout. Déni.
« Tu aurais pu consacrer ce temps gâché à quelque chose de plus utile. » Déception. Adolescence rebelle, il s’enferme et passe son temps à la fenêtre où le rebord est marqué par la cendre. Ses yeux cernés et ses poumons tâchés. Il a pourtant toujours été parmi l’excellence, il a toujours obéi, toujours fait passer un examen avant un concours de danse et tout ce qu’il reçoit pour récompenses –
des claques. Après tout, il ne peut vivre sans musique et il s’échappe souvent le soir, par cette fenêtre salvatrice. Ils savent, ils savent qu’ils le perdent et s’y prennent mal pour le retenir. Il aurait voulu voir la fierté animer leurs orbes toujours trop sombres, mais même en dépit de ses efforts, ce n’est jamais suffisant. Ils savent, ils savent qu’il choisira sa propre voie et ça ne leur plait pas –
mais ils l’ont écrasé sous les exigences et lui, n’est pas fait d’acier.
Sa chance, il l’a saisie en s’envolant pour le Japon à sa majorité. Tout, pourvu qu’il quitte ce nid pour lequel il n’a pas tant d’attache –
et qui l’enfermait en cage. La seule condition à sa liberté a été son choix d’avenir, encore et toujours tracé par les mêmes personnes et si se tourner vers l’informatique plutôt que l’art lui permettait d’avoir son année tout frais payé, qui était-il pour refuser. Enfant perdu qui n’a cependant jamais levé les yeux du ciel, ses rêves toujours devant lui et il n’a eu qu’à tendre les bras –
il ne les a jamais baissés. Il a rencontré les bonnes personnes, s’est trouvé un boulot et petit à petit, s’est libéré du joug de ses parents en acceptant son
destin miséreux selon leurs mots, mais qui le rend aujourd’hui bien plus heureux. Bientôt six ans qu’il vit au pays du soleil levant, son visa toujours renouvelé et il espère un jour ne plus en avoir besoin. Il est tombé amoureux et pour la première fois depuis ses premiers pas, il se sent enfin
libre. Il vit un peu au jour le jour et se laisse porter par le courant de la vie.
deuxième visage
t'aimes quoi dans la vie sinon ? -- dormir ~ procrastiner ~ la musique
plutôt sushis ou ramens ? -- les deux ? plus sushis peut-être :3
et le forum, tu trouves qu'il est beau comment ? -- archi méga beau
crédits -- skate vibe (icons) & r.meisel (titre).
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<buzy>im changkyun -- i.m + monsta x --</buzy> zhao aidan