Kanzaki Aoi
nom -- Kanzaki. Comme sa mère. Elle ne se souvient plus de l'époque où son nom était Hirai.
prénom -- Aoi. Court, simple. Banal. Et pourtant très doux, et aux sonorités appréciables à l'oreille.
âge -- Vingt-deux ans, elle va sur sa vingt-troisième année.
date et lieu de naissance -- A Tôkyô, un sept juillet de l'année 1995.
origines -- Japonaise pure souche, originaire de la capitale.
métier/études -- Violoniste et pianiste de haut niveau. Elle pratique depuis l'enfance.
statut civil -- célibataire, Aoi est p't'être trop compliquée pour qu'on veuille d'elle un jour, elle ne sait pas. Et puis de toute façon, elle cherche pas à s'caser.
orientation sexuelle -- Hétérosexuelle.
traits de caractère -- Sauvage, paumée. Aoi, c'est un peu la
tsundere de service, aussi. Il lui faudra du temps pour te donner sa confiance, tu peux la comparer à un
kitsune, c'est comme ça qu'on la surnomme depuis l'école élémentaire. Elle est blasée, elle se fiche un peu de l'avis que tu te fait d'elle. Puis de toute façon, t'es p't'être pas si important à ses yeux. M'enfin, c'est ce qu'elle essayera de t'faire gober, puisque quand elle aime, c'est pas qu'à moitié. Mais elle est
brisée, fragile, elle est comme un oiseau à qui on a
retiré ses ailes. Mais, pense pas qu'elle va pleurer dans ton pull, en te suppliant de la sauver telle une princesse. Ses
maux, elle les garde bien
ancrés en elle, et montrer ses faiblesses... non. Elle ne peut même pas l'imaginer. Elle est pas tactile, pas trop en tout cas. Faut savoir la supporter,
elle, son
sale caractère et son
hypocondrie.
groupe -- mikasa ackerman
maintheme -- The lost one's weeping. 私を除けば 、頼むよー
さようなら
君の声を聞かせて.Un crie aigüe, comme ceux qu’elle garde au fond d’elle, maintenant. Elle a grandi. Mais quand ? Déjà très jeune, elle semblait très adulte. Très mature, en avance sur tout, sur tout le monde, tout le temps. Son enfance, où est-elle passée ? Dans la tombe, avec son père. Certainement.
Elle est très jeune, le téléphone à la maison sonne. Elle monte sur le petit tabouret pour atteindre le fil, et décrocher. Un monsieur à la voix grave, et pleine d’émotion. C’est ce qu’elle a tout de suite pensé. On lui apprend que son papa est parti, qu’il est décédé. Elle n’a pas trop réalisé, pas au début. Elle a compris quand maman est rentrée en pleurant, les yeux larmoyants, les joues toutes rouges. Et surtout quand les jours sont passés, et que papa ne revenait pas et qu’elle ne s’arrêtait pas de le réclamer, de lancer des jurons aux
kami. Elle l’a vu, il s’est effacé.
む心を祓はらって.Sa mère, elle a cessé de manger un moment, elle ne dormait plus la nuit. Son teint était pâle, ses ongles rongés. Ses longs et beaux cheveux avaient fini coupés. Aoi regardait sa mère dépérir de jour en jour. Jusqu’à cette fameuse fois, où elle se fait réveiller aux aurores. «
Tu ne respirais plus ! » lui dit sa mère, très angoissée. La sueur au front, elle est transportée à l’hôpital. Tout de suite prise en charge, sa mère discute avec les médecins. Elle affirme que sa fille est malade, qu’elle tombe malade.
C’est le début du cauchemar éveillé. Aoi, jeune fille pleine d’énergie et quelque peu abîmée par la disparition subite de son père, se retrouve clouée dans un lit d’hôpital de la capitale. Elle y passe des jours, des nuits. Et surtout des examens. Complets. Elle loupe l’école, c’est certainement la chose la moins grave de son histoire. Elle redouble, et sa mère la déscolarise. «
Tu es malade. » elle lui répète. «
Tu as des problèmes aux poumons. » sa mère, secrétaire médicale, qui décide de déposer une lettre de démission pour prendre soin de sa fille
malade. Elle insiste, auprès des médecins. Et elle change d’hôpital, quand elle se rend compte que ceux-ci sont incapables de
sauver sa fille. Sa fille qui d’ailleurs, n’écoute que sa mère puisqu’elle reste son dernier parent. Elle se pense malade, puisqu’on lui dit qu’elle l’est.
«
Tu as mal… juste ici. » le poing fermé, au lieu de montrer doucement du bout de l’ongle la poitrine d’Aoi, sa mère la frappe violemment. C’est vrai, elle a mal, maintenant. «
Oui, j’ai mal… » dit-elle, difficilement. Aoi est une jeune enfant maintenant en âge d’aller au collège. Pour une énième fois, elle va chez le médecin. Cette fois, le diagnostique tombe, sa mère a réussi à persuader les médecins. Et surtout à la blesser au point qu’ils n’y voient que du feu. L’un de ses poumons ne fonctionne plus. Du moins, c’est ce qu’elle pensait. Installée sur la table d’opération, la jeune fille est endormie. Les perfusions transpercent son corps de part et d’autre, les médecins travaillent doucement, calmement. Le poumon est retiré, la jeune fille se réveille doucement.
偽りのキャンバスを 塗りつぶしてくんだ.Elle se sent affaiblie, mais c’est normal, n’est-ce pas ? C’est à cause des gaz qu’elle a inhalé. Même après plusieurs mois ? Même après plusieurs années ? Ses forces ont longtemps été épuisées dans les touches d’un piano, et sur les cordes d’un violon. À défaut de ne plus pouvoir aller à l’école, Aoi s’occupait comme elle voulait, et surtout comme elle pouvait.
Elle apprendra une fois adulte que la personne malade dans l’histoire, c’est sa mère. Traumatisée par le décès de son mari, il ne lui reste que sa fille. Sans le vouloir réellement, elle l’a blessée pour qu’elle reste à ses côtés toute sa vie. Aujourd’hui, Aoi accorde difficilement sa confiance, elle s’en sort avec une cicatrice au beau milieu de la poitrine, et avec une santé très fragile.
今日も...Elle est aujourd’hui une excellente musicienne, mais n’ose montrer son jeu qu’à ceux qu’elle considère
proches d’elle. Elle est déchirée, et s'empresse d'essayer de recoller les morceaux. Pas pour elle, pour ne pas qu'on la prenne comme quelqu'un de faible. Elle n'assume pas ce qu'elle est, elle n'assume pas ce qu'elle est devenue. Elle en veut énormément à sa mère, me ne peux pas la laisser seule. Elle est maintenant hospitalisée en clinique psychiatrique, et Aoi la visite souvent. Elle lui doit la vie, mais elle lui doit aussi qui elle est aujourd'hui. Elle s'est crée une carapace, et préfère aboyer que se morfondre.
deuxième visage
t'aimes quoi dans la vie sinon ? -- Mes études
(j'étudie le japonais, c'est ce qui m'a fait tomber amoureuse de votre forum aussi (a))
plutôt sushis ou ramens ? -- Les râmen sans la moindre hésitation
.
et le forum, tu trouves qu'il est beau comment ? -- Il est beau comme un coeur, j'suis tellement amoureuse de votre design, de votre contexte, de tout !
crédits -- ici.
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<buzy>jeon somin </buzy> kanzaki aoi