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 consoler les cieux (nao)

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Hara Jude
Hara Jude

東京住人

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MessageSujet: consoler les cieux (nao)   consoler les cieux (nao) EmptyMar 19 Déc - 23:18


se pointer un peu trop tard, faire crisser le bitume sous les roues de sa planche et cogner à la porte de l’immeuble – pianoter quelques messages d'une main amusée, gueuler son prénom à en réveiller les voisins s’il le faut, et glisser ses doigts autour du poignet de l’autre pour la traîner avec elle toujours ; lui montrer le monde, le dévorer avec elle quand le dévorer seule ça lui plait pas. danser dans les rues, éclater de rire – illuminer la nuit, vivre pour deux. « alors, c’est comment ? » c’est comment, là-haut – les pompes qui se balancent au-dessus du vide, et des rires à gorge déployée qui s’étendent par-delà la cité-lumière, peut-être même plus loin que l’horizon – au bord du rien, au bord du vide, si près du néant ; un peu plus loin que d’habitude, une banlieue qui s’étend dans la nuit et qui laisse entrevoir un bout de ciel, un bout d’étoile. perchées, princesses sans couronnes – princesses d’un royaume de poussière, de quelques terres abandonnées et éphémères, en conquête du ciel et de ses mystères. alors, ça te plait, nao ?

puis l’échine qui s’écrase dans un frisson contre le toit froid, les paupières qui s’affaissent dans un soupir ; inspire, expire, l’air est pas plus potable ici qu’ailleurs mais on essaye d’y croire, de s’en persuader – croire être sur cet îlot de bonheur, bulle rassurante envers et contre tout. l’une et l’autre contre le reste, et puis les deux autres à vos côtés aussi d’habitude – d’habitude mais pas ce soir. ce soir ce sont des envies d’intimité, de retrouver cette proximité dans un face à face avec les astres auxquels elle comprend pas grand-chose jude. elle sait même pas si elle comprend cette passion ; plutôt que de la comprendre, elle en perçoit les éclats qui naissent dans les iris de la brune, les mêmes que quand elle la regarde dresser son corps dans des ballets envoûtants, tournoyer pour glisser au rythme du monde lui-même et ployer sans jamais se briser. ces éclats lumineux, feux d’artifices qu’elle voudrait voir briller, encore et encore. « raconte-moi, nao. » qu’elle répète, jude, ces soirs-là, l’âme avide de plus et le besoin d’enfoncer la voix de la tendre jusque dans sa cage thoracique – de voir le reflet des étoiles dans ses yeux, à moins que ce soit le ciel qui miroite ses passions les plus secrètes. et peu importe, peu importe – raconte lui, nao.
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Ishida Nao
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MessageSujet: Re: consoler les cieux (nao)   consoler les cieux (nao) EmptyJeu 21 Déc - 22:00


une journée perdue, encore. ou du moins à ses yeux, sûrement. c’est toujours la même rengaine. nao s’ennuie, mais nao ne fait rien. nao n’aime ni rester à l’intérieur, ni sortir. nao ne sait pas ce qu’elle veut. un énième soupir qui résonne, aussitôt interrompu par ce son familier. un léger étonnement lorsqu’elle se saisit de l’appareil, puis un coin de son visage qui s’étire alors qu’elle découvre son interlocuteur. quelques messages échangés, et une vivacité nouvelle prend possession de son être. quelques minutes plus tard, elle se trouve en bas de l’immeuble, promesse tenue. c’est main dans la main qu’elles se dirigent toutes deux vers ce paradis encore inconnu, son paradis sûrement.

c’est comme si nao n’était plus nao. sur ce toit, à mi chemin entre le ciel et la terre, elle voit son alter ego la regarder d’en bas, les yeux vides et le regard las. dans quelques heures elle reviendra. dans quelques heures nao, mais le temps s’est arrêté. prends le temps d’effleurer ce bonheur éphémère avant qu’il ne parte en fumée.  « magique. » magiques,  les millers de lumières qui se confondent. magiques, les rires qui se perdent dans la nuit, comme leurs soucis qui s’envolent juste le temps d’un soir. magique, c’est trop faible, encore. mais les mots ne sortent pas, son visage parle bien assez. épaule contre épaule, leur cheveux entamant une danse effrénée rythmée par le vent. nao peut voir la lune se refléter dans leurs yeux. et pour rien au monde elle n’échangerait ce moment. pour rien au monde elle ne voudrait être ailleurs. plus rien n’a d’importance. il y a juste jude, nao, le ciel et le bitume froid. quatuor insolite, douce berceuse cadencée par deux cœurs battant à l’unisson. ses iris qui quittent l’astre brillant pour se poser sur ceux de jude. elle y retrouve le même éclat, cette énergie et cet engouement qui lui a trop souvent manqué. les paupières closes durant une fraction de secondes, promesse silencieuse dans la nuit. jamais nao ne laissera cette lueur s’éteindre.
nao qui cherche ses mots, rien à dire mais pour jude elle raconterait toutes les histoires du monde. elle lui narrerait les étoiles, lui conterait la lune. n’importe quoi pour entendre encore sa voix. « on voit mal les étoiles aujourd’hui. pollution de merde. » soupir, rejet d’air toxique après avoir prononcé cette phrase : elle n’est pas là pour refaire le monde. « on peut quand même en voir certaines. tu vois le point légèrement jaune, à droite ? c’est mars. » le doigt pointé, nao parle. nao parle de ce qu’elle connaît sans doute le mieux. « et là, plus bas, vénus. tu vois ? elle tire vers le blanc. » un sourire, nouvel éclat dans la nuit. nao ne regrette pas d’avoir suivi jude, comme toujours. la journée est peut être perdue, mais la soirée sera sauvée.
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Hara Jude
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MessageSujet: Re: consoler les cieux (nao)   consoler les cieux (nao) EmptyDim 14 Jan - 17:04


au dessus du vide comme en apesanteur, contempler la ville depuis les hauteurs, rêver et faire battre les coeurs. « magique. » et le sourire de jude qui s’étire, avant que le rire n’éclate malgré elle - l’euphorie la saisit, tandis que ses talons battent le vide, claquent contre le béton et résonnent un peu plus loin dans la nuit. l’air gonfle ses poumons quand elle inspire largement, avant de tout expulser dans un long soupir - laisser s’écraser la cage thoracique, respirer à s’en rendre ivre. femmes en devenir, pourtant encore des enfants - émerveillées d’un rien, et ça lui plait. jude ne vieillira pas - gravé dans un coin de sa tête comme une évidence, elle refuse que les affres de l’âge lui tendent les bras. du cristal dans son rire, et des diamants dans les yeux de nao - même si c’est du toc, ça reste le plus beau des cadeaux.

« on voit mal les étoiles aujourd’hui. pollution de merde. » jude se redresse un peu, en appui sur le plat des mains, une moue frustrée du bout des lèvres - un jour elle l’emmènera là où on peut voir les étoiles, loin d’ici, quitter tokyo pour se réfugier sur les sommets des monts, ou plus loin encore. « on peut quand même en voir certaines. tu vois le point légèrement jaune, à droite ? c’est mars. » les yeux qui se plissent, scrutant les cieux avec attention - captivée par la voix de la douce, la tendresse de ses explications. puis le regard qui se plante sur le point jaunâtre, mars. « et là, plus bas, vénus. tu vois ? elle tire vers le blanc. » vénus, regard papillon quand elle la chasse, puis sa robe blanche qui s’impose à elle - vénus qu’elle est belle. et même si jude n’y connait rien, n’y comprend pas grand chose, la fascination l’habite quand elle écoute nao en parler, les astres et les planètes qui défilent entre ses lippes dans un naturel et une aisance qui lui plait. un sourire tendre dressé sur ses lippes, les yeux qui papillonnent d’un point à un autre.

« j’te jure nao, un jour je t’emmène là où on voit les étoiles. tu voudrais aller où ? » c’est sur sa petite soeur d’un autre sang qu’elle pose finalement les yeux, le regard farouche de celle prête à partir dans l’instant si l’autre le lui demande, sourire mordant, à pleines dents, des promesses d’avenir pour lesquelles elle crèverait plutôt que de ne pas les tenir. dans un bond souple, frisant l’indécence à une telle hauteur, jude se relève et les paumes face aux cieux, s’étire. « j’te promets pas la lune, mais une nuit loin d’ici ça s’négocie. » bras ballants à présent, puis les poings qui s’enfoncent dans les poches de sa veste - le besoin pressant de toujours être en mouvement, jude qui sait pas se poser plus de quelques instants.
« eh, si tu devais gueuler un truc genre. là, maintenant. ce serait quoi ? » l’idée qui lui traverse l’esprit comme une flèche, aucune cohésion entre ses paroles (trop vite trop vite) et ses babines qu’elle humidifie par réflexe. face à elles, l’étendue du vide, et des mètres en dessous, les vrombissements de la ville - rien d’autre que l’univers qui tend les bras, et jude prête à se jeter dedans à tout instant.
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Ishida Nao
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MessageSujet: Re: consoler les cieux (nao)   consoler les cieux (nao) EmptySam 27 Jan - 16:49


tous les sens en éveil, les yeux levés vers le ciel et le sourire qui concurrence les étoiles. le son de son propre rire s’ajoute au tableau et même si le mécanisme est un peu rouillé et que ça lui fait mal aux joues - elle n’a plus l’habitude -, nao se sent presque bien. loin de cette vie qui pèse si lourd sur ses frêles épaules, ruines d’une enfance bancale dont elle essaye tant bien que mal de sauver les dernières pierres.

nao s’insurge contre cet air pollué qui lui vrille la gorge. tokyo, mère indigne qui laisse ses enfants s’empoisonner avec ce qu’ils ont eux même créés. elle n’a jamais rien connu d’autre qu’ici, elle n’a jamais  vu que les lumières aveuglantes de shibuya et les vieux immeubles tout gris des quartiers populaires. si elle s’est résignée à mourir ici, elle ne peut s’empêcher de rêver d’ailleurs, parfois. elle voudrait voir le monde, découvrir d’autres langues, laisser cette existence qu’elle ne mérite pas et se reconstruire ailleurs. un de ses rêves les plus utopiques, car nao n’a pas le courage de tout abandonner, de les abandonner.
les yeux qui se baladent entre jude et le ciel alors qu’elle parle. nao se ravit de l’expression de son amie, qui lui donne envie de percer tous les mystères du ciel rien que pour les lui raconter ensuite. c’est de la détermination qu’elle lit finalement dans le regard de jude alors que celle ci lui parle d’ailleurs. « j’voudrais voir la campagne, peut être le sommet d’une montagne. l’air y est pur, j’crois. » elle lui fait confiance, à jude. elle a toujours été plus forte, plus déterminée. avec elle, tout est possible, et si elles s’en vont à deux alors nao ne doute de rien. elle lui confierait sa propre vie, sans hésitation. l’estomac de nao fait un bond quand elle voit jude se lever brusquement en un tourbillon de mèches dorées. par réflexe, sa main vient trouver son poignet, s’assurant qu’elle garde son équilibre. nao l’imite enfin, ne lâchant pas son avant bras pour autant. « si j’avais pas eu trop honte qu’on m’entende, j’pense que j’aurais gueulé des paroles de chansons. genre, du tokyo banshees. » légère pause, regard taquin à l’intention de celle qu’elle considère comme sa sœur. « t’aurais chanté avec moi, hein ? » encore un sourire. peut être qu’elle aurait dit autre chose, nao. y’a beaucoup de chose qu’elle aurait du dire. elle aurait du dire à maya de s’en aller, de plus jamais revenir, d’arrêter de la faire souffrir. elle aurait du lui dire qu’elle peut pas continuer comme ça, qu’elle supporte plus. parce que c’est le mieux à faire, parce que parfois certaines personnes ne sont pas faites pour s’assembler. maya et elle, c’est toxique comme l’air de tokyo. ils sont fait pour se détruire, depuis le début c’est voué à l’échec et pourtant elle continue à espérer.  « et toi, tu dirais quoi ? »

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MessageSujet: Re: consoler les cieux (nao)   consoler les cieux (nao) EmptySam 3 Fév - 21:55


inspire, expire. jude laisse l’air frais gonfler sa poitrine, avant de l’écraser pour tout expulser. ici, aux côtés du nao, dressées face aux lumières vacillantes de tokyo, si petites, commes des morceaux de poussière qui valent si peu faces aux astres éclatants. ça lui donne des envies d’ailleurs, de promettre des avenirs meilleurs - ça fait battre les coeurs. jude coule un regard vers sa soeur d’un autre sang, quand sa main se glisse dans la sienne et qu’elles affrontent le vide, défi adolescent. par delà l’horizon, il y a ces sommets qui s’élèvent, qui se confondent dans la nuit mais qu’elle devine présents - et elle clôt les paupières un instant, prière muette dirigée vers les cieux.

la réponse de la plus jeune lui arrache un éclat de rire - les tokyo banshees, quelques flashs lui reviennent du visage familier de reiko, l’éternel, et des refrains qu’elle ne connait que trop bien lui trottent déjà en tête. alors elle acquiesce, le sourire aux lèvres, fredonnant déjà un air bien connu du bout des lèvres. “faut pas avoir honte.” elle taquine l’autre, amusée, d’un léger coup d’épaule - sent le déséquilibre un instant, mais sa prise sur le bras de son amie se fait plus ferme. “tu devrais, même. gueuler ça - ou autre chose - un jour. n’importe quoi.” parce que nao - ça fait un bien terrible de crier tout son saoul, et qu’elle aimerait te voir éclater plus souvent, cesser de tout retenir en dedans.

moi ?” elle balance la tête vers l’arrière, comme à la recherche d’une réponse adéquate collée sur le ciel. mais y’a rien d’autre là haut que ce que qui est supposé s’y trouver - et elle dirige à nouveau un regard défiant vers l’horizon. “j’insulterais sûrement l’enflure à l’origine des bleus qu’la cliente de ce matin essayait de planquer. ce genre de truc. putain ça me saoule.” elle râle finalement, jude qui ne supporte pas l’injustice - persuadée que son propre père était un connard du genre, de toute façon. “ou tous ceux qui blessent mes proches.” jude dans sa franchise, elle ne fait pas dans la demie-mesure, et son regard qui glisse sur la brune en dit, sûrement, un peu trop long. ça la brûle de lui en parler parfois, ce genre de soir - parce qu’elle se doute de tout ce qui se passe, et qu’elle a peur de la voir s’y brûler les aîles. joli petit coeur qui mérite tellement mieux.

mais le sourire, désinvolte, revient vite ; et dans un demi-tour sur elle-même, elle ramasse son sac laissé par terre, dans lequel elle fouille minutieusement. “bière ?” elle se retourne vers son amie, l’air malicieux - deux canettes dans la main, et juste l’envie de se sentir un peu plus légère jusqu’à demain.
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