RIT a ouvert ses portes, bienvenue à vous les choux.
des bisous d'amour sur vous les petits chats, on vous aime.
venez participer au festival umematsuri pour le plaisir !
|
| | Auteur | Message |
---|
Miyazaki Kentaro
東京住人
avatar : jjh multi : jinkei haru crédits : queenshady messages : 49 date d'inscription : 25/01/2018
He says, "You don't want to be like me
Don't wanna see all the things I've seen."
I'm dying, I'm dying
He says, "You don't want to get this way
Famous and dumb at an early age."
Lying, I’m lyingâge : 22 années de pure débauche métier : études abandonnées, monsieur gagne sa vie dans cette grande firme de prêt-à-porter bien que simple vendeur les amours : il papillonne à droite, à gauche, enchaîne les coups d'un soir mais a peur de l'engagement quartier : shibuya
| Sujet: times movin' fast (koko) Sam 10 Fév - 2:49 | |
| plongé dans son activité routinière, observant sa montre à la moindre petite minute qui s’écoulait, kenta perdait patience, comptait le temps restant, pressé d’enfin fermer les portes du magasin et de terminer sa longue et éreintante journée. la semaine semblait être une éternité pour lui et son travail commençait à le lasser, hésitant depuis nombreux jours à laisser sa place à un autre, comme il le faisait toujours après quelques mois passés dans une boîte, se lassant trop rapidement du quotidien, perdant toute motivation. la routine l’enlisait dans une vie qu’il n’appréciait aucunement, adorant tout ce pouvait le surprendre et faire changer son train-train quotidien. et pourtant, il était contraint à garder sa place, l’argent lui faisant défaut, à son grand regret. alors, comme d’habitude, kenta pliait les vêtements, conseillait les clients et rangeait les livraisons, attendant avec impatience la fin de la journée, s’accordant multiples breaks d’une dizaine de minutes, assis dans la réserve, pianotant sur son portable, subissant nombreuses remarque de ses collègues qu’il ne prenait la peine de relever, beaucoup trop distrait par la lenteur du temps qui s’écoulait. les heures défilaient, ses collègues quittaient les lieux uns à uns et, la dernière ligne droite arrivait. il ne restait plus qu’une simple heure avant la fin de la journée pour kenta et, bien entendu, c’était toujours la plus longue, celle où il n’y avait plus un chat, où il avait terminé de tout ranger et même de nettoyer, profitant de l’absence totale de clients pour faire son ménage à l’avance, comptant également la caisse quelques minutes avant d’abaisser ce malheureux rideau de fer. seulement, une personne était entré dans le magasin alors que le nippon s’apprêtait à fermer les lieux, un léger soupir inaudible s’échappant soudainement d’entre ses lèvres. « désolé on est ferm-» phrase laisse en suspens, kenta ayant relevé la tête et découvrant qui lui faisait face. il était là, devant lui. toujours aussi beau, charismatique et charmant. sa main venant instantanément gratter l’arrière de son crâne, son regard fuyant celui de kohaku, ses joues se teintant d’une couleur légèrement rosée. « salut, koko… qu’est-ce que tu fais là ? » planté derrière sa caisse, kenta n’osait bouger et s’approcher de lui, bien trop gêné de faire la moindre chose. « j’allais fermer là, désolé. mais, si tu veux, on peut aller boire un verre ensemble, j’aimerais bien parler un peu avec toi. » kenta se sentait encore coupable aujourd’hui, coupable d’avoir abandonné la seule personne qu’il avait aimé par-dessus tout à cause d’une ridicule réticence à l’engagement, une peur irrationnelle qui l’avait poussé à rompre tout lien avec l’aîné du jour au lendemain, laissant derrière lui une année partagée tous les deux, une année où il avait été parfaitement heureux, à ses côtés. et ça, kenta n’avait jamais eu l’occasion de lui dire. |
| | | Yoshida Kohaku
東京住人
avatar : choi minho. multi : reiko le boloss. crédits : neon astral. messages : 272 date d'inscription : 09/12/2017 âge : 28 ans. métier : photographe. les amours : marié - troublé, aimant deux fois trop. quartier : chiyoda.
| Sujet: Re: times movin' fast (koko) Ven 23 Fév - 17:09 | |
| times movin' fast -- tête ailleurs - tête dans les nuages, tête aux mille mirages qui lui font oublier cette réalité des heures qui s'écoulent, du soleil qui vient lui aussi à rejoindre la terre, du début de la nuit. kohaku qui dans sa déambulation se retrouve dans un magasin - et qui regarde à peine les vêtements, y glisse quelques doigts, dans un besoin à la fois justifié et totalement capricieux. l'inspiration est profonde, l'oreille à peine tendue vers la musique tournante entre les murs - il ne voit pas le vide. il ne voit pas le vide et qu'autour du lui la foule s'en est allée, que reste seulement une voix qui vient tinter délicatement à ses tympans. elle fait papillonner des cils, redresser la tête lentement - puis tout se délite, tout crépite, tout tremble sous ses pieds, comme une mort soudaine, imprévue. les sourcils se haussent, les yeux s'écarquillent un peu et le coeur quant à lui se retrouve enserré par des griffes anciennes, continuant d'infecter cette plaie à peine cicatrisée. du sel. du sel s'y mélange, réveille des souvenirs, laisse sur son visage comme un sourire maladroit semblable à une grimace. il recule d'un pas - par réflexe, sent ses joues prendre une teinte rosée sous la bêtise de cette entrée en matière. - non, non je suis - désolé, je n'avais pas vu. j'avais - j'étais dans la lune. semblant d'un rire qui vient faire vrombir sa gorge, kentaro en terrible malédiction - comme une violente friction, comme une histoire trop vite écourtée, un point final dégueulassée au bas de la page, sans avoir pu mettre plus. et ses espoirs se sont échoués sur des rives désespérées - et kohaku s'est finalement relevé, ne crachant pas pour autant sur l'amour, le remerciant à sa manière de l'avoir peut-être libéré. si tu veux, oui.laisse planer un silence, il se retourne - il part de la scène de crime, la respiration coupée au couteau qui douloureusement ferme ses poumons. une fois dehors, il pousse un soupir, une main malhabile qui se perd dans ses cheveux, dos contre le mur, à compter les moutons en évitant de se laisser emporter par quelconque émotion trop violente. trop puissante. trop kentaro. kentaro qui dans sa grande jeunesse préférait de loin les nuits interminables aux néons sales plutôt que les plans de projets encore éloignés - que kohaku se plaisait à écrire à la plume. il croise les bras sur son torse, mord sa lèvre inférieure avec insistante. il attend - alors qu'il aurait tout bon de fuir. alors qu'il aurait tout bon d'à son tour l'abandonner sur le bord de la route. |
| | | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|