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 invocation à vénus -- isas

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Yoshida Kohaku
Yoshida Kohaku

東京住人

avatar : choi minho.
multi : reiko le boloss.
crédits : neon astral.
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âge : 28 ans.
métier : photographe.
les amours : marié - troublé, aimant deux fois trop.
quartier : chiyoda.


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MessageSujet: invocation à vénus -- isas   invocation à vénus -- isas EmptyDim 10 Déc - 21:45


invocation à vénus -- soleil qui se répercute - épouse la forme de son corps lascivement éparpillé sur le matelas, couverture déliée, éclatée qui ne porte plus que son nom et en aucun cas une forme. le sourire qui s'imprime - et le soupir qui vient rejoindre le bord de ses lèvres, admiration soudaine pour la sylphe endormie - au masculin pourtant. l'odeur du café qui vient titiller le bout de son nez, kohaku qui déjà vêtu remet en place sa chevelure indomptable - cassée par les décolorations désabusées. la fierté, sans doute, d'écouter ce coeur battant terrasser sa cage thoracique - et ce prénom qui revient dans ses cordes, jouer au diapason, jouer un autre son, plus délicat cette fois, plus étrange aussi. un violon qui pleurerait son désarroi, en même temps qu'une traitre nostalgie - et kohaku, kohaku toujours un peu rieur, presque naïf tant le picotement se propage dans son corps. lui qui toujours levé bien trop tôt, profite de ces instants anodins - de ces grains de poussière qui traversent la fenêtre, donnant au visage de l'amant de cette nuit un air presque surréaliste, cassable, de cristal.

isas en second souffle - seconde artère qui se gonfle à outrance, laissant comme une sensation de ne pas assez respirer, ou d'avoir le tournis à force de l'avoir trop bloqué. la tasse fumante qu'il finit malgré tout par poser sur le rebord de la fenêtre, s'asseyant sur le lit - victime d'ébats, de silences et de soupirs partagés, au détour de baisers qu'il aurait aimer encore dévorer, la pulpe de ses lèvres, comme un fruit doré - interdit. et le bout de ses doigts qui vient passer, déplacer une mèche drôlement placée - et l'autre, l'autre qui bouge un peu, enfin les paupières ouvertes. le rire d'une seconde qui vient provoquer un léger soubresaut dans ses épaules - et la main, main toujours présente, main qui vient se nicher au creux de la mâchoire.
- à voir ton visage, j'ai cru que tu pourrais dormir au moins mille ans encore. regard entendu, sourcils qui se haussent - les cils qui se permettent de basculer sur son bras figé, l'imprimant jusqu'au moindre centimètre, tel qu'il l'a, le fait encore, avec la douce lui ayant passé la bague - qui ne cherche qu'à briser la promesse de ce mariage sans fondements. remarque tu pourrais, et tu finirais comme les statues pétrifiées de pompéi. épaules qui se haussent - kohaku qui sait qu'il le garderait, égoïstement envers et contre tout contre sa chair. lui qui vient attraper un baiser - aussi court qu'un battement d'ailes - pour reprendre ce goût d'océan sur le bout des lippes. murmure.
- et pour un étudiant si chevronné, je n'te trouve pas particulièrement studieux. tu vas être à la bourre si tu continues.

mais reste -
reste -
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MessageSujet: Re: invocation à vénus -- isas   invocation à vénus -- isas EmptyLun 11 Déc - 21:51


invocation à vénus -- D’un univers étranger s’éveille une certaine magnificence ;
Vénus, parait-il, et l’amour qui enivre la pièce, l’amour des corps, du corps et de ce corps qu’il ne voit que dans ses songes. Il jouait à la naïveté pure d’échanges amicaux, découvrant derrière cela l’appel de l’espérance que cette enveloppe physique soit plus proche encore de la sienne ; on eut qualifié les gestes passés d’animal, mais il ne fit qu’exprimer sa liberté. Dans les multiples rôles, c’est par l’innocence qu’il ne peut que mieux s’exprimer, isas. Alors, la vérité d’un enfant méconnaissant alors la vie se reflétait dans ses orbes tranquilles ;
Rêvant des heures passées
Rêvant de ce chez lui qui n’est pas chez lui
Des lèvres des peaux douces température pierre chauffée à la tendresse –
Mélange d’un merveilleux poème qu’était celui de sentiments nouveaux. Le jeune menteur croyait connaitre le désir mieux que quiconque, ignorant ses codes : l’élévation. Alors, il s’eut élevé dans les cieux si fort qu’il manquait de tomber sur l’une des multiples étoiles, se fracassant donc le cœur aux épaisses roches paraissant si lumineuses ; malgré tout, il ne s’inquiétait pas, Isas. Il restait l’enfant immobile, l’enfant profondément endormi dans les draps de l’amant maudit par les codes. Codes de parents souhaitant l’allier à une autre demoiselle d’une haute similitude, avec un prétendu économiste de génie.
((ici, il ne pouvait mentir
Les promesses lancées ne sont encore énoncées, rien de pèsent, alors il ne peut que s’élever encore))
Contact discret qui le sortit de ce sommeil encore léger : vie appréciable, trop appréciable pour ne pas remercier l’ange gardien une fois. Des rayons de lumières se dessinaient autour de kohaku, si éternel à l’instant alors que les sons d’hier dataient déjà ; ce n’était nullement douloureux par l’instant qui se plaisait à se dérober, pour de nouveaux subjectivement prémédités. Isas, poète déchu qui se laisse parcourir dans un sourire attendri par une telle douceur. Les orbes qui se rencontrent savent offrir le rêve, de ce fait il ne put que constater un certain crime ; celui de trop dévorer alors que les secondes de cette nouvelle journée viennent seulement de débuter. Kohaku à la consonance d’une fleur de cerisier, d’une douceur rosée ne se dévorant qu’à la senteur, au toucher, qu’on évite de trop frictionner pour ne point la briser ; mais Isas idiot, Isas stupide penseur ignorant cette tendre aura, ne pensant qu’à lui. Qu’à rester immobile, de sorte à ce que la fleur de cerisier puisse l’émerveiller encore, l’effleurant dans un songe nouveau.

- Bonso-. Ah, bonjour. Bonjour. Hésitation trop formelle, l’appel de la nuit se manifestant avec amusement ; appel de la béatitude ? Nullement, il retrouvait ses manières, ses ressentis qu’il savoure encore, Isas. Peut-être 2000 ans, qui sait. Je pourrai même accéder à l’immortalité, si cela se trouve, avec beaucoup de sommeil ?

Écrivain à l’heure perdue qui se cherche encore, alors les dires répondent pour lui ; il n’a l’image d’un économiste ancré dans ses ouvrages chiffrés. Isas, en toute réalité, c’est la tête dans les métaphores, l’esprit dans le pêché, les mains dans la traîtrise, avec l’espoir de tout réparer.

- Les pauvres, pétrifiées sans savourer la vie. Quoi que, avant, la vie devait être moins facile. Pause subite, le baiser qui vint rompre la douce taquinerie, et l’étirement de lèvres qui s’ensuivait ; il ne se sentait pas soucieux de déroger aux règles. Il ne pensait qu’à rester bêta devant l’infime bonheur matinal, se relevant et s’étirant dans sa presque nudité ; esprit pudique évaporé. Les statues de Pompéi se réveilleraient-elles avec le baiser d’un doux solitaire ?

Il se levait en un haussement d’épaule, un rire tinté d’ironie s’ajoutant au calcul des réactions. Ah, Isas piètre élève, seul lui peut le remarquer derrière cet angle lointain ; et si proche. Proche alors qu’il se déchirait du lit, qu’il jetait un coup d’œil à l’heure avec indifférence –
L’esprit
Le cœur
L’art de ce tout
N’y étaient pas, à l’heure créée pour moins exister.

Des pas ralentis il vint s’approcher à nouveau de la muse l’ayant reprise en muse mutuelle, venant simplement le décoiffer plus. Geste comme hésitant, inhabituel, le chieur caché se manifestant avec affection remerciant. Merci, Kohaku. Le bonheur m’eut autorisé, en ce regard, de m’y perdre une fois.

- L’étudiant si chevronné aimerait un café. Le temps, c’est dans la tête. Et ça, c’est une parole d’étudiant.


Alors, encore en sous-vêtement, il sautait sur le lit. Jetant près de lui son téléphone déjà noyé de notifications hypocrites, et de lèches-derrière allant déjà prendre ses cours –
Karma d’un ramassis de mensonge, et le soupir qui s’étire, Isas !

- Tu me l’offrirais ? Avec une statue de Pompéi en dessert.


Le sourire qui se courbe en ce message si particulier, si soulagé :
« Je savoure ma vie, doucereux amant
Et je préfère m’endormir dans une belle discussion, avant de m’enfoncer encore dans mes odieux mensonges. »


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Yoshida Kohaku
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MessageSujet: Re: invocation à vénus -- isas   invocation à vénus -- isas EmptyMar 12 Déc - 14:16


invocation à vénus -- secret calé sous verre - tel un papillon à étouffer pour venir le coller au mur des collections. secret silencieux - terrible erreur qui pourtant, ne lui procure aucun regret, aucune culpabilité avec qui parler durant la nuit, se plaindre d'une éventuelle place perdue parmi les dieux. ô jamais de telles lamentations, pour un désir survenu autour de plusieurs conversations - rires partagés autour d'un verre, d'un amusement du maintenant, présent un peu tombant tout en étant profondément radieux, loin des statistiques que le plus jeune se plaît à faire, loin des bancs d'une école renommée. loin de son titre. loin de lui-même. et la bouche pernicieuse, gourmande fut-elle de passer et repasser sur chaque extrémité de sa peau, y goûtant sans réelle permission, faisant cambrer ce dos avec une certaine grâce - celle des danseuses, pensives qui dans un geste lent déconstruisent leurs mouvements. la lèvre inférieure qui se pince, enfin les mots qui sortent de sa bouche de rose - dessinée au fusain, terminée aux pigments jetés. moqueurs, presque joueurs - aurait-il tout d'un chat que le photographe n'en serait guère étonné, jusqu'à ses mimiques semblent évoquer le trouble des félins, ce basculement sans doute pouvant provoquer une infime blessure sur la joue. l'instinct. et répondant sans douter de ses propres talents, kohaku se laisse bercer, l'aveuglement sur le bord de ses paupières pourtant bien ouvertes. bêtise.

bêtise d'un coeur en chute - raccroché à un fin fil.

- si c'est sa seule demande, ça devrait pouvoir se faire. sourire qui se dessine, s'arrête en plein milieu de ses joues - naïf tant il est obnubilé par l'être de soie. alors il se redresse, étire mollement ses bras, la lèvre inférieure torturée quelques secondes, regrettant que la nuit n'ait duré que quelques pauvres heures. concernant les statues... j'en doute. mais quelle découverte ce serait, hm ? toute statue se réveillant d'un simple baiser, capable après coup de raconter toute son histoire. et cette idée lui plaît, cette idée traverse son esprit jusqu'à titiller l'imaginaire d'un enfant qui ne se lassait jamais de mésaventures loufoques aux morales inexistantes.

et l'aîné fuit, l'aîné prépare le nectar de charbon, la tête ailleurs - nuages ou étoiles, le choix n'a jamais été écrit sur du papier. l'odeur vient lui chatouiller les narines - et la sienne de tasse toujours posée sur le rebord de la fenêtre de la chambre victime. ses pas résonnent, reviennent, lui qui reprend son café de sa main libre et tend l'autre à isas.

- tiens. l'oeillade lancée vers l'extérieur - si clair et pourtant loin d'être bleu, presque surréel tant le climat ne s'adapte à aucun état d'esprit. tu n'as pas peur que tes parents t'en tiennent rigueur ?

de jouer à l'adulte, de prendre ces responsabilités flottantes -
de commettre des infamies -
de t'en détacher, de peut-être, oser tenter d'exister -
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MessageSujet: Re: invocation à vénus -- isas   invocation à vénus -- isas EmptyMar 12 Déc - 22:27


invocation à vénus -- figure de l’inspiration rassurante qu’est la sienne ;
si le cœur de l’enfant est passionnel, incertain et trompeur, il en reste néanmoins réel. L’inspiration se dessine comme symbole de cette affection soudaine, dévorante, cette affection à sens unique ou sens carré ; celle du dessin. L'étudiant est un si piètre dessinateur qu’il pensait le faire avec ses propres pensées, sans codes, sans formes ni détails des corps qu’il imaginait. Là se pose le léger problème de l’homme près de lui ; les détails semblent l’effleurer, mais ils possèdent des passés si beaux qu’il les oublie, le nombre des touts étant trop élevé. Est-ce une petite tâche de rousseur, tâche d’enfant tombé dans l’escalier quand les pas se faisaient trop nombreux, est-ce une tâche du premier chagrin, d’un premier refrain, d’une première œillade trop sympathique ?
Est-ce ses propres ongles qui eurent dessinés leurs folies, leurs demandes de renouveler les actes passés ?
((c'était les espérances qui se mêlaient à la rêverie))
L’imagination des statues se déplorent et rient de lui dans le curieux théâtre de pensées ; à cela il ne répondait en premier lieu que par ce même sourire, parfaitement significatif. Tranquillité à l’âme, amnésique de cette fanfare d’ironie l’entourant chaque jour ; cette fois, c’est le vivant qui lui tenait compagnie, avec comme précision l’existant. La n’était seulement l’animal souhaitant sentir son cœur battre, mais l’humain ne pouvant prétendre à un battement trop erroné. Peut-être le soupçon de joie, de tranquillité qui l’éveille à nouveau. Il entendait d’une oreille seulement, Isas, que le sujet cherchait à donner un sens à son existence, en s’appuyant sur des textes, désirs, paroles, héritages de toutes les cultures qu’il peut rencontrer –
Cherchait-il l’existence, la simple consonance, la simple vérité ? L’être se voyait prédestiné au mensonge, ne sachant l’utilité de la vérité. Mais le voici assommé par les douces lumières, tout aussi naturelles que le sourire ornant son visage.
Ainsi que celui de l’autre –
((effet miroir ?))
Il évoquait une voix pouvant l’accompagner dans ses futurs songes ; les cris les murmures les amusements qu’on susurre et la vie qui ne sait encore le rattraper aussi vite que ses désirs, qualifiés de trop humain. Il ne voit pas l’instabilité d’une mauvaise manière, Isas. Seulement ses parents, encore les géniteurs qui viennent frapper à la porte de son illogisme. Père, Mère, j’aimerai m’échouer sur l’île d’une liberté plus pleine : je n’en sais la raison, mais l’un ne me suffit pas, j’en rencontre l’autre et je pense aimer plus encore. Malgré la lecture, des grands, le spleen vint encore s’effondrer à mes côtés, n’ayant trouvé pire ami pour l’accompagner.
Alors, Kohaku était la petite divinité lumineuse, la maison interne afin qu'il s'affirme posséder du bon en lui.
Il apportait l’élixir du futur ennui sur la table d’étudiant, le réveil de l’agacement qu’il eut demandé lui-même : afin de paraître plus normal, en pure hypothèse. Il ne savait pourquoi il demandait le si lassant café, mais il allait seulement le savourer dans le classique le plus total.

L’envie le prenait de s’enterrer sous cette terre enneigée qu’il invente ; la température tombée basse et la tête à la fraîcheur de l’instant évoquait encore la fragilité du temps. Peur de vieillir comme ceux qui l’ont créé, surement, peur de vieillir avant de créer une nouvelle animosité. Il ne pensait créer aussi que des animosités atroces, Isas.
L’étirement de lèvres du voisin était l’espoir du contraire, en cela naissaient des sentiments trop lourds pour se nommer allégresse.

- J’espère que l’histoire ne sera pas trop basique, si tous racontaient leurs histoires.

Café qu’il soufflait alors tel un enfant de deux ans après l’avoir accueilli, grimace au goût d’adulte auquel il ne s’habituait toujours pas ; des pas défaits il se relevait du lit, parcourait la pièce avec un air curieux, intéressé. Avide à la pensée de ce pétale de cerisier qu’il avait si joliment caressé.

- Mes parents ? Air rieur que même le rire ne parvenait à suivre, alors qu’il était de dos. Le ton léger de la présence de l’homme douceur, alourdi par l’idée de réels géniteurs. Ils ne tiendraient rigueur d’un gentil garçon ratant un cours pour maladie. C’est bête, je végéterai bien ici pour me rétablir, un peu.

Maladie des sons qui résonnent encore dans les entrailles, maladies des dires arrangés à sa sauce. Trop malade pour ne pas feindre son immaturité, Isas ? Bel homme qu’est sa propre personne dans la traîtrise des rayons lumineux ; il se sculptait lui-même, se tournant vers l’amant. Le genre humain, en ces miroirs, n’était nullement si affligeant que les écrivains le laissent entendre.
Il semblait si pur, sous un angle, Kohaku.

- L’appartement est beau. Un peu scindé en des tas de couleurs qui n'iraient pas ensemble. Peut-être est-il simplement trop sobre pour toi, alors tu l'as peint de tes idées. Simple constat, alors que les gorgées du liquide sombre furent terminées ; il regardait avec attention les décors, les tréfonds, les lui qui se baladent par exemples. Les murs sont blancs, mais le reste non... Plus vivant ? Plus mouvementé ?
Adjectif ?
Couleur crème, couleur peinte de noir grisée timbrée malmenée à la beauté ; il ne pouvait qu'entendre des qualificatifs allant tout magnifier. Alors, il jetait simplement des regards à travers tout ces objets, Isas.

Regard qui se défait du corps
Regard concentré
Regard en long, large travers et dérobé –

Oh ; serait-ce une trace de féminin qui l’interpellait ? Il s’arquait d’un cil à la vue de bijoux féminins, de détails qu’il eut déjà observé par les conquêtes, de simples détails prouvant qu’il était un détail décorant l’oreiller. C’était habituel, c’était le principe du mirage, la simple désolante qui embarrassait l'ivoire visage : il ne fit que tinter un sourire indiscret, un sourire de pure fouine innocente, Isas.
Il tentait l’inquisition par les questionnements amusés, mais se retrouvait encore spectateur de l’infime tristesse, si infime parait-il qu’elle venait lui agripper les boyaux.

- Quelqu’un vit aussi dans l’appart ? Coloc ?

Aucun souci
Nul souci
Aucun nul souci ?

Je ne fais qu’exprimer des paroles aussi vides que les orbes d’une statue, mais je semble m’y échouer, Kohaku.


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MessageSujet: Re: invocation à vénus -- isas   invocation à vénus -- isas EmptyMer 13 Déc - 22:15


invocation à vénus -- la poésie qui semble s'échapper de sa bouche en coeur - finement dessinée, au pinceau, à la plume même tant elle est lisse de toute impureté. les jolies phrases infiniment bien tournées, donnant l'allure d'un vieux grimoire qu'il aurait cru bon de dépoussiérer - ayant pour grande surprise de découvrir à chaque page, un filtre d'amour aux effets nouveaux, plus permanents, plus violents, plus passionnés, plus simples aussi. kohaku qui dans chaque mouvement perçoit une sorte de danse gracieuse, dirigée par les forces plus hautes encore que celles perchées en haut des arbres - seules les étoiles peuvent se vanter, rougir de leur enfant qu'elles ont laissé tout en bas, faisant envie aux hommes pour sa clarté. kohaku qui ne peut se détacher de ce sourire tant sincère qu'il pourrait être un coeur servit sur un plateau - couteau et fourchette d'une part de l'autre, plus pratique pour découper la chair saignante à vif. kohaku qui comme dans un délire, se surprend à reprendre une dose pour continuer à s'y perdre - l'effluve du café venant éveiller ses sens, réveiller chacun de ses muscles encore un peu reposé, hâtif de revenir se coucher, peut-être se contenter de la chaleur de ses bras, de la finesse de ses courbes, de tout ce qui forme son entièreté.

désir égoïste qu'il tait - et ce malgré les idées fugaces qui traversent son crâne, cherchant la moindre occasion pour venir se faufiler, perdre le bout du nez dans la nuque pour inspirer le parfum. s'y enivrer - ces ivresses, celles-là qui mènent à la folie d'un homme, aux pires horreurs, pires erreurs, qui au nom d'un amour - d'un seigneur, d'une philosophie, d'un minois - réduisent en cendres bien trop de tours. gorge qui se racle un peu, amusement qu'il ne peine pas à mimer - le bout des cils suivant ses pas qu'il pourrait transformer en échos si tant bien est qu'il marchait sur de l'eau. isas curieux qui se met à fouiller, sans vraiment s'attarder sur les rares photos encadrées - kohaku incapable de trop souvent défier ses propres créations, sorte d'artiste qui se remet constamment en question. et le silence qu'il laisse tomber - surtout quand l'attention vient à se poser sur des objets autres que ceux que lui peut porter. attention laissée sur les bijoux qui traînent, les vêtements à peine visibles, cependant présents. kaori toujours dans son environnement - fantôme d'un maintenant qu'il aurait aimé chérir tendrement.

- oui. et non. tête qui se baisse un peu, le fond de la tasse enfin coulée le long de sa gorge, les deux jambes redressées et le soupir qui vient animer sa peau pale. les yeux qui se mettent à rouler - préférant soudain le monochrome que lui propose le plafond.
- tu n'avais pas remarqué l'alliance j'imagine. kohaku qui se met à jouer avec, la fait tourner sur son propre doigt - doux mensonge auquel pourtant il aurait pu y mettre sa bonne étoile. n't'inquiète pas, elle souhaite divorcer.

l'affreuse peine - qui lui fait se mordre la langue du bout des dents. l'aveu qui ne paie pas de mine, mais fait l'effet d'une bombe toxique - rasant toute fleur colorée, toute herbe bien verte. dévastation - désillusion. mais son amour pourtant encore pur - encore beau comme ce premier jour.
- il était voué à l'échec depuis le début je crois. grimace légère. mais hm. la date n'a pas été décidée - ni de tout ça, la paperasse. mariage blanc, pour la beauté d'un papier. kohaku qui jamais menteur préfère laisser glisser ces vérités qui sont aussi mensonges - sans jamais souffler que kaori, derrière elle, maudite, ramène ses démons enragés.

- ne - m'en tiens pas rigueur s'il te plaît.
un temps.
- ou tu - tu - pourrais effectivement m'détester.
un temps - légère bavure, bégaiement qu'il coupe dans son élan diabolique.
- ce serait... tout bonnement logique.

mais le coeur séparée, cassée en deux, battant à un rythme différent. alors kohaku qui part, retourne dans la cuisine, déposer la tasse un peu marquée par le temps, en profite pour attraper une cigarette - pourtant elles, si rarement fumées, mais qui cette fois, l'estomac serré, se cache dans la facilité. et qui se déplace jusqu'au petit salon - la porte à côté - fenêtre, ouverte pour empêcher les volutes de venir pourrir le semblant de vie bien rangée.

qu'un jour il soit pardonné, d'avoir trop aimé.
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MessageSujet: Re: invocation à vénus -- isas   invocation à vénus -- isas EmptyMer 20 Déc - 21:09


invocation à vénus --Il se puisse que les dires de la vérité profonde, franche, première, vienne tinter le discours de gris. Gris pâle venant même freiner le souffle, peindre un tableau plus sombre, le sourire qui s’efface, un peu : est-ce la cause d’une espérance presque adolescente ? Il aurait du laisser le mystère, alors que le oui non venait tenter son esprit tordu en trois pièces montées ; gâteau si néfaste et appétissant qu’était la curiosité.
Oui et non, l’opposition de cette voix perçue avec une tristesse plus profonde, le morne abîmant le beau visage le rendait plus vivant ; le mythe de l’amant ne s’effaçait, mais celle d’un amant inhumain venait à s’effacer. Mauvais théâtre dont les scènes s’écoulent, les larmes intérieures qui attendent leurs tours. Isas c’est l’enfant innocent, l’enfant qui croit au coup de foudre dans l’espace d’une apogée, venant tendrement s’endormir dans l’image de cet amant qu’il ne connait qu’à peine –
C’est le cas de le dire.
Il n’avait vu l’alliance, qui est l’objet d’une jalousie naissante. Une autre, et ainsi était la vie ; il en oublie le sort des statues de Pompéi. Le « ah » inaudible se percevant par sa déception presque, bien trop, profonde ? L’idée du désir d’autres choses, du plus loin, de moins brut qu’un unique échange ? Une sensualité de jolies conversations, venant à un final des plus concrets ? Il imaginait ses légers rêves, isas. Aussi nuageux qu’ils s’élevèrent et paraissent s’enfuir au gré du vent ; il soufflait légèrement à son tour alors, afin de faire partir le restant de rêve hantant ces pensées d’enfant.
Silencieux, l’étudiant. Fixant l’apprécié dans un certain calme, préférant se tâcher d’indifférence ; en vain, il s’avérait rester transparent. Mais le prince menteur ne savait que satisfaire que sa fonction, tentait de jouer à l’acteur : il paraissait en atteindre la limite avec les dires qui se prolongeaient. Elle souhaite divorcer, parait-il. Mais ton cœur non, Kohaku. Je ne puis me déclarer poète débutant si je ne percevais pas les émotions minimes ; or, dans le cas présent, tes émotions se déforment dans une souffrance peu comprise. Par qui ? Par l’amant qui vient de partager ton lit. Le silence se creuse par sa réalisation, il n’arrive à enchaîner les réponses tel un parfait orateur ; on parlait de l’époque des romains, mais il est si impossible d’en perpétuer les dons, cher « ami ».
« Ami. »
Ironie.
Cela paraissant comme impossible.
L’air complaisant, l’air affectueux qui venait le supporter s’installait en un hochement de tête, alors qu’il s’était approché instinctivement. La douleur miroir, la douleur amicale rapprochant les âmes, la douleur si intense qu’il ne peut lui en vouloir ; pourquoi lui en voudrait-il d’aimer une personne qu’était sa femme, par ailleurs ?

- … Je vois. Il s’en mord la lèvre inférieur, le regard fuit : ici se délivre le cliché de l’individu en état de gêne.

La pause s’étend par les orbes qui s’évanouissaient ; il se fondait en lui, et ce, malgré lui. Cela devait être une loi du jeu, une simple loi venant lui bouffer toute crédibilité.

- J’m’en fous. Mensonge éhonté après cette piètre réponse lâchée, afin de faire bonne figure. Une figure d’adulte venant simplement chasser l’amant d’une nuit. Les mots vulgaires ne lui allant nullement au teint, n’allant avec son état classique, venait ainsi le trahir : de ce fait, il continuait. Il n’y a rien de logique à cela. Je ne te détesterai pas. Je ne t’ai rien demandé. Je n’ai aucun pouvoir, voyons.

Sourire trop étiré, voyant kohaku s’enfuir à son tour ;
Telle une poupée mal recyclée –

Et le mensonge qui se délie, encore, alors qu’il sortait de la chambre avec tranquillité ; l’air semblait l’étouffer. Il allumait le premier poste de musique qu’il voyait, isas. Invitation à l’écoute de la mélodie alors qu’il ignorait un instant le bel apollon : joli reflet de sa personne, son corps se permettant de danser alors dans un sourire lancé. Les bras naturels qui fuyaient avec cette rage soudaine. Il ne danse pas particulièrement bien, isas. Pas particulièrement mal, non plus.
C’était l’appel d’une sensualité cachée, le sourire s’éternisait dans la propre blague de ses gestes ; il lançait des œillades rieuses à l’amant au coin de la porte, continuant de répondre à l’appel du rythme.
J’allège le malaise au nom de ma jeunesse, je m’éternise, et délie nos esprits trop embrouillés par une vie trop compliquée –
Fermant les yeux dans le nouveau songe, claquant des doigts, des mains du bassin : joli dessin, isas encore en slip se déhanchant devant la fenêtre. Joli dessin, l’enfant qui oublie ce sentiment qui l’appelle encore, ces sentiments qui chantent en cœur avec lui. Je m’appelle jalousie, je m’appelle niaiserie, je m’appelle désir, je m’appelle pragmatisme, je m’appelle réalisme –
Je m’appelle amnésie ?
Pause soudaine ; ne pouvant réaliser si cela donnait quelque chose de sympathique ou non. Il reprenait sa respiration en rajustant sa piètre coiffure : le rire s’ensuivait. Il enivrait la mélodie d’un nouveau non, sans se gracier de l'allègement des peines sentimentales.
Le mensonge s’instaurait mieux, dans une certaine légèreté.

- Ne tiens pas rigueur de cela non plus. Moitié moitié. Un semblant d’ironie, il invitait à la compréhension envers ces pauvres statues, n’ayant plus la capacité de bouger. Il pouvait encore bouger, Isas. Chanceux.  Tu es libre, Kohaku. Je suis libre. Soyons libre. Et si, un jour, ta femme revient en pleurant sa perte, tu pourras tout bonnement me rendre encore plus libre.

Visage appauvri par la tristesse de l’abandon, pour la première fois. Il eut trop goûté et s’y morfond, Isas.

- Je ne te détesterai pas trop.

((où j’essaierai, parait-il))

- Et ne me regarde pas ainsi, je me sentirai trop beau.

Le sourire qui se perd dans les mémoires, le sourire qui devient trop éclatant à l’idée d’être vu avec beauté ; il ne peut s’empêcher d’avoir l’âme poète, l’âme en recherche d’une vérité amoureuse, Isas.
Est-ce réellement une naïveté, que de croire en son existence ?



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Yoshida Kohaku
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MessageSujet: Re: invocation à vénus -- isas   invocation à vénus -- isas EmptyVen 22 Déc - 23:09


invocation à vénus -- pourrait-il lui jeter la pierre en plein visage qu'il ne lui en voudrait pas - et serait celui qui lui mettrait entre les mains, marquant sur son front, une croix rouge pour qu'il ne se loupe pas. sorte de culpabilité dont il ne devrait être pourtant le propriétaire, il l'est. l'est puisque tout coeur se joue entre les draps, puisque toute complicité s'appâte au bord de quelques verres, de paroles offertes - et le soupir qui décline au bord de ses lèvres alors que le son vient éveiller ses songes enfouis. le sourire qui se déplace d'un bord à un autre, avec douceur, et la cigarette qui se fond entre ses doigts, l'épaule qui vient se caler dans l'encadrement - admirant chaque mouvement de l'adulte retombé enfant, prêtant à un certain burlesque, une moquerie légère mais tendre, presque tenté d'applaudir celui qui se fiche et le prouve en sortant de sa poche un petit soleil bien vivant, bien battant, bien brillant. puisqu'isas se fout de tout, puisqu'isas n'en a cure du petit papier signé dans cette église aux états-unis, puisqu'isas s'en cogne royalement de l'alliance enfermant son doigt, puisqu'isas, isas à la liberté chétive - mais illusoire. le rire en point final de son improvisation quasi-performative, le regret de ne pas avoir attrapé chaque seconde derrière son matériel de photographe - à la place se cantonner à la mémoire, lui prier de ne jamais mettre de côté cette scène qui sans doute ne sera jamais répétée. joues encore un peu rosées, l'inspiration profonde et la cigarette qui sort, frivole, de ses lèvres à peine ouvertes - les cils qui papillonnent et les épaules qui se haussent. kohaku qui soudain devient une âme insouciante, plus encore que maintenant, qui laisse passer un rire, la tête qui se baisse au même moment et le plissement de sa chemise qui accueille quelques rayons de lumière.

- te rendre encore plus libre ? allons bon. lèvre inférieure pincée, mordillée, récoltant les derniers souvenirs de baisers volés durant la nuit, du tabac fraîchement fondu. le regard qui se redresse, croise l'autre dans un battement de coeur maladroit. à quoi bon te sentir, tu l'es. le sourcil qui se arque dans une ultime provocation - et la fumée qu'il souffle vers le plafond, redoutant qu'un jour celui-ci se jaunisse sous son manque d'attention.

- mais tant mieux. ça m'rassure. au moins un peu. assez pour n'pas frôler l'arrêt cardiaque ou me maudire d'avoir été égoïste. cigarette qui reste entre ses doigts, les pieds nus qui s'approchent à nouveau - constamment jouer de cette distance qu'il rompt, qu'il remet, sans réellement apprendre à bien danser. les doigts libres qui replacent quelques mèches envolées, le murmure taquin. aucun pouvoir ? que tu crois. énième vol sans aucune gêne - qui voudrait laisser la silhouette s'effacer sans regrets aucun, qui ne font pourtant que s'accumuler à mesure que les secondes s'effilent, s'entachent. kohaku qui soudain redoute de sa capacité à laisser l'animal rejoindre la forêt de béton - encore un peu, chaque fois un peu, juste un peu. mortelle addiction. lèvre inférieure de nouveau pincée, secret qu'il ne faudra jamais
ô grand jamais révéler.

- tu es plutôt bon danseur. autre talent à me révéler ? soif de tout savoir - de tout connaître à son égard, de ne rater aucun détail pour ne pas finir les yeux trop écarquillés, à sentir le coeur se serrer sous la déception de n'avoir pas bien regardé. kohaku à vouloir comprendre chaque couture, chaque rature, chaque cassure - kohaku à vouloir la chair plus que la chimère.
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MessageSujet: Re: invocation à vénus -- isas   invocation à vénus -- isas EmptyJeu 28 Déc - 23:45


invocation à vénus --kohaku, valse tranquille de minuit. Pas en journée où il est bien moins terne, alors cette danse ne peut plus être si tranquille. Elle se modère, tombe par terre sous les réalités et s’entremêle dans les pans des robes odeur cendrillon. Kohaku où la timide, l’immense musique méditative allant perdre ses sens et les consumer dans une autre vie.
Comment ne pas chercher à danser à l’amertume, quand l’estomac se tord dans un dernier rire ? – il lui arrivait de rire, parfois. C’était un signe véritable du bonheur, ainsi il n’était convié à l’amère mélodie d’être adulte. En musique, il pouvait décrire, dans de sombres soupirs, le malheur de lire le véritable "monsieur" dans les voix des professeurs trop fiers, ainsi que de cet ami ancien enterré dans ses mensonges. Isas, homme prétendu dévoré par sa sombre part de mesquinerie, dévoré par ses besoins capricieux où autrui courbait déjà l’échine. Alors, il s’eut permit de danser. Isas, s’était courbé trop bas dans son attachement, il devait avoir eut mal, il s’est perdu.
C’est une danse de paon, malgré la profonde tristesse de ne plus être qu’un boutonneux adolescent. La danse du je ne puis t’atteindre alors je tire ma dernière référence en cœur, au piano, aux hanches débordant d’un amour trop grand et du grand piano, toujours l’image d’un piano tendre prenant trop de place dans un salon, d’un piano blanc noir qu’on aimerait parsemer de rose, de bleu et d’amour. Non, le piano reste noir, reste blanc, peut être en bois ; mais jamais il ne se fend.
Isas se fend.
Isas n’est point pianiste, alors il danse. Et se fend.
S’en était ainsi. Il en restait acteur, dans le mensonge de l’indifférence alors qu’il eut le cœur un peu marqué. Avec le besoin oppressant, omniprésent de dire une vérité, par l’impression que son amant lui coule entre les doigts et tombe dans les bras de sa femme. De sa femme ; ah !
Cette femme, qu’il n’aime point. Qu’il aimerait détacher des entrailles du bel apollon, afin de la jeter dans la plus petite poubelle qui soit, chose insignifiante qu’elle doit être pour parsemer les orbes de l’homme par cette profonde tristesse, qu’il eut oublié dans la danse. Alors, il s’arrêtait, sortait de sa fuite avec crainte ; mauvaise idée, il ne put que se fondre de nouveau dans l’autre, caché au mieux dans sa malheureuse fumée.
Les paroles, réelles, qui tombèrent comme une massue.

- C’est vrai. J’ai toujours été libre. Liberté de se prolonger dans l’humain comme dans les maux, ainsi devait-il se frayer un chemin dans un succès – qui n’était sien. Il devait avoir une âme trop poétique, Kohaku, ainsi s’en retrouvait-il noyé.

Le cœur bat, la vie devrait y être.
Le cœur bat bien plus, mais il meurt, Isas.
Le cœur trop libre commence à désespérer, il n’en saura la raison de sitôt.

- Libre, hein ? Épaules haussées dans un sourire ; à la pointe de l’agacement. Libre mais à marier, d’après les parents. Pensée à voix haute, où l'agacement s'affirme en une effroyable expiration : le soupir du Dieu, non.

Le cœur se dévergonde alors, sonne plus fort, cruel piano qui se déferle en son esprit par la distance qui s’épuisait ; non, l’éveillait. Sourire qui se perdait alors, éperdu lui-même.

- Content de rassurer. Ce serait bête d’être accusé de ta mort, ainsi soit loué.


Toi aussi, ton cœur battrait trop vite, Kohaku ?
Murmures venant d’ailleurs, murmures où il chavire ; petit bateau de l’innocence partit, il a oublié Isas. Isas ne lui en veut pas, Isas ne sera de pierre mais en sera voleur d’âme ; voleur de morale. Alors, il ignore, il préfère la parole silencieuse, le regard qui se dessine en l’autre, regard qui aime un instant : bien qu’attaché, il aime par les orbes. Seulement elles, ainsi il ne sera trahit par lui-même de n’en avoir trop dit. Sourire en biais peu discret, tel un fin soupir dérobé, alors qu’il se tournait vers l’amant.
Simple envie : il l’embrassa. Pour éviter de répondre, parce qu’Isas ne répond pas.

- Je devais être danseur dans une ancienne vie, qui sait.

Talent, qu’il se répète intérieurement. Non, Isas n’a aucun talent : là est bien son défaut.

- Un autre talent ? Murmure alors éparpillé dans le manque d’air aux alentours, des lèvres trop proches s’annoncent une grande hésitation passée sous amusement, ainsi il en devint mesquin, Isas. Peut-être beaucoup trop. Peut-être pas beaucoup.

Dans les dires s’échappèrent de nouveaux songes –

- Peut-être, pas du tout.

Regard figé par sa présence, par l’air béat qu’il aperçoit, par l’hypnose d’attirance venant apporter frisson. Trop jeune pour cela, trop jeune dans son piètre ricanement.
La torture qui sort du timbre.

- Parce que je mens beaucoup.

Dieu !
La vérité sortait alors des lèvres du démon
Dans cette doucereuse chanson
Il en restait de marbre, le garçon.
((pire qu’une déclaration, une manière de définir l’amour d’une horrible façon !))
Tel en était - le théâtre de la raison.


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